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Colloque Balnéorient (Damas, 2-6 nov. 2009) PDF Print E-mail
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Written by M. al-Maqdissi   
Saturday, 31 October 2009 10:41


octobre 18, 2009

Balaneia, thermes et hammams.
25 siècles de bain collectif (Proche-Orient, Égypte et Péninsule Arabique)
troisième colloque Balnéorient (Ifpo / DGAMS)
M. al-Maqdissi / M.-F. Boussac / T. Fournet org.
Hôtel Fardoss / CCF  - 2-6 nov. 2009 - Damas

 

(photographie : Le Caire, hammam Tambali   © P. Meunier)


Le troisième colloque international Balnéorient se déroulera à Damas, du 2 au 6 novembre 2009, en étroite coordination avec la Direction générale des Antiquités et des musées de Syrie et l’Institut français du Proche-Orient.

Après les approches diachroniques et régionales des colloques Balnéorient d’Alexandrie (déc. 2006) et d’Amman (mai 2008), cette troisième rencontre sur l’histoire du bain collectif — depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours — favorisera les approches thématiques et comparatistes, dans une même démarche pluridisciplinaire.


En savoir plus :

·        Présentation de la rencontre

·         

·        Programme détaillé

·       

·         

·        Liste des contributions acceptées


    

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Le bain et le miroir
octobre 17, 2009

Le bain et le miroir
Cosmétiques et soins du corps de l’Antiquité au Moyen Âge

Isabelle BARDIES-FRONTY
Musée national du Moyen Age, Thermes et Hôtel de Cluny, Paris - FRANCE

Type de contribution : Conférence au CCF de Damas (30 octobre)


A l’occasion de la réouverture après restauration du frigidarium des thermes du musée de Cluny, l’exposition «Le bain et le miroir» (20 mai-21 septembre 2009) a proposé la découverte de la cosmétique et des soins du corps de l’Antiquité au Moyen Âge.

Sans négliger les autres approches des questions relative au corps, le projet a tenté d’ouvrir le propos sur la représentation de soi. Les modes de figuration de la beauté ont été illustrées dans leur dimension chronologique et géographique par l’évocation du commerce des matériaux et des objets. Les œuvres donnent l’image des conceptions intellectuelles et artistiques partagées et transmises par les peintres et sculpteurs.

Des analyses physico-chimiques rapprochées des informations apportées par les textes anciens ont également révèlé de nouvelles hypothèses dans le champ de l’archéologie et de l’histoire.
Pour donner à voir l’importation d’un modèle gréco-romain dans l’ensemble de l’Empire, la transition culturelle et religieuse du Haut Moyen Âge, l’héritage antique dans la pratique des soins du corps au Moyen Âge et les représentations de la beauté par les artistes médiévaux, l’exposition a bénéficié d’une réunion d’œuvres issues de plusieurs s grandes collections publiques européennes.

En savoir plus : le site de l’exposition “le bain et le miroir”


Il est également possible de  visiter  l’exposition en ligne


Commissaires de l’exposition : Isabelle Bardiès-Fronty, conservateur en chef au musée de Cluny – musée national du Moyen Âge / Philippe Walter, directeur de recherche CNRS au C2RMF

Cette exposition est réalisée avec le soutien de la Fondation d’entreprise L’Oréal, et la collaboration de L’Oréal Recherche.

La conférencière : Après une formation d’historienne et d’historienne de l’art à Paris (Ecole du Louvre et Université de Paris-I Sorbonne), Isabelle Bardiès-Fronty est lauréate du Concours de Conservateur du Patrimoine en 1995. A l’issue de sa formation à l’Ecole Nationale du Patrimoine, elle est nommée aux Musées de Metz où elle assume la direction scientifique des collections. Elle y organise des expositions comme Metz-Nancy, Nancy-Metz, une histoire de frontière (1999), Le Chemin des reliques (2000), L’Archéologie en Alsace-Moselle au temps de l’Annexion (2001), Auguste Migette (2002) De la frontière au front, un point de vue allemand (2003) et De la Lorraine (2004) et mène la rénovation des salles permanentes.

Depuis 2007, elle est conservateur en chef au Musée de Cluny où elle organise les expositions Celtes et Scandinaves (2008) et le Bain et le Miroir (2009).
    

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19-22 nov. 2009 :

 

Balnéorient fête la science

octobre 17, 2009

« Des thermes romains aux hammâms. Evolution des bains

collectifs au Proche-Orient »

Auteur : Gérard Charpentier, architecte, CNRS, fédération MOM, membre du programme ANR Balnéorient

Date : Du 19 au 22 novembre 2009

Lieu : Village des sciences (La Doua, Villeurbanne - FRANCE)

En savoir plus : pages “Fêtes de la science” du site de la MOM  

Le programme complet de la Fête de la science est accessible sur le site du CCSTI de Lyon



Dans le cadre de la Fête de la science 2009, la maison de l’Orient et de la Méditerranée - Jean Pouilloux propose plusieurs animations illustrant l’interdisciplinarité en archéologie.

A partir de quatre programmes menés avec le soutien de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), le public pourra discuter avec les chercheurs de leurs problématiques, suivre la démarche d’archéologues et de géomorphologues et approcher différents types d’analyses.

Gérard Charpentier y représentera le programme Balnéorient : Comment restituer et interpréter les vestiges des bains publics, à travers un mode de fonctionnement et une pratique parfaitement codifiés aux époques antiques et médiévales ?
 Plans, maquette, restitutions 3D et le jeu du « Clé d’eau » vous permettront de découvrir la restitution architecturale et les fonctions et utilisations des différentes salles des bains collectifs.

 


Ci-dessus : Plateau de jeu du Clé d’eau (réalisation Atelier F. Laliberté
)

    

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Séminaire : Les bains à

l’epoque paleochretienne,

ou comment s’en accommoder

(IIIe-VIe siecle)

octobre 16, 2009

Annonce de séminaire de recherche :


Les bains a l’epoque

paleochretienne ou

comment s’en accommoder

(IIIe-VIe siecle)

intervenante : Laurence FOSCHIA

École normale supérieure Lettres et sciences humaines
15 parvis René Descartes, 69342 Lyon Cedex 07
Métro B, station Debourg-Bus n° 17 et 32

21 octobre 2009 - Salle F08 / 10h00

www.collegium-lyon.fr


résumé :

Dans un premier temps, on définira l’objet de notre étude en insistant sur l’aura de paganisme qui entourait toute installation thermale ou balnéaire dans l’antiquité gréco-romaine. Les bains portaient souvent des noms de divinités ou de héros païens : nous connaissons des bains d’Achille, des bains d’Apollon Pythien ou d’Aphrodite. L’existence, dans ces balaneia, de statues représentant des divinités sont aussi des marqueurs de l’orientation religieuse de ces édifices. Les bains pouvaient même constituer de véritables sanctuaires,c’est-à-dire des lieux de culte païens.

On admet généralement que ce paganisme inhérent aux bains a joué un rôle de repoussoir lorsque le christianisme, au cours du IVe siècle, est devenu religion d’État. Les Chrétiens sont souvent décrits par les chercheurs modernes comme refusant tout à fait la pratique du bain, la ravalant au rang d’activité dégoûtante et démoniaque. Chez les fidèles juifs des attitudes comparables sont observées. N’avoir, sa vie durant, jamais pris de bain pouvait même constituer une preuve de sainteté aux yeux des monothéistes les plus pratiquants.

Un simple examen des sources, extraits des histoires ecclésiastiques des Pères de l’Église et Mischna en tête permet de constater que la situation est bien plus complexe qu’il n’y paraît. On verra d’abord, à partir d’exemples tirés des deux Testaments, que les piscines et autres retenues d’eau n’étaient pas toujours vues de manière négative. Il suffit de mentionner la cérémonie du baptême chrétien qui n’était rien d’autre qu’un bain spirituel. Juifs et Chrétiens, incapables de proscrire tout à fait les bains ont donc été contraints de s’accommoder de leur présence (voir Mischna Avodah Zarah 3:4) et d’en justifier l’usage en mettant en avant, par exemple, leurs vertus médicales ou purificatrices. À l’extrême fin de l’Antiquité et durant le Haut Moyen Âge, les Juifs étaient ainsi tenus d’aller se laver aux bains publics avant de pouvoir aller se purifier dans leurs propres bains (les mikva’ot) qu’il ne fallait sous aucun prétexte salir ou souiller.

Nous insisterons, dans un dernier point, sur les fonctions singulières qu’ont pu avoir les bains dans des situations historiques données. Ils ont parfois fait office de refuge, de lieu transitionnel ou bien de véritable «théâtre». C’est très souvent dans les bains que l’on voit se dérouler des scènes spectaculaires et exemplaires de la vie religieuse mettant en vedette tel évêque fameux, telle conversion au christianisme ou tel récit de martyr. Les bains ont même pu servir de sanctuaire à la religion chrétienne, les exemples dont nous disposons concernant presque toujours un culte chrétien considéré comme déviant, c’est-à-dire hérétique. Nous conclurons sur le fait que les bains ont conservé dans l’Orient tardif un caractère sacré multiforme dont Chrétiens, Juifs et Romains ont toujours réussi à se satisfaire.


Laurence FOSCHIA, Junior fellow au collegium de Lyon, est associée au programme Balnéorient. Elle proposera à Damas, lors du colloque “balaneia, thermes et hammams” (2-6 nov. 2009) la contribution suivante :

Chrétiens, païens, rabbins dans le même bain ?

Les bains comme lieux de culte dans l’Orient tardif

   

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Conférence : “Quelques bains

romains de Syrie”

octobre 12, 2009

Conférence au Centre Culturel Français de Damas

Mardi 20 octobre - 18h
Quelques bains romains

 

de Syrie :


Introduction à l’histoire

 

des thermes et hammams

 

du Proche-Orient

Thibaud Fournet - cnrs / Ifpo Damas


Le Proche-Orient, et tout particulièrement la Syrie, offrent la possibilité de suivre sur plus de deux millénaire l’histoire du bain public, d’en tracer les filiations depuis son apparition, au cours de l’antiquité gréco-romaine, jusqu’aux hammams médiévaux, ottomans ou contemporain, aujourd’hui encore au cœur d’un art de vivre tout oriental.

Cette conférence propose de retracer cette lente évolution en s’appuyant sur l’étude récente d’édifices thermaux d’époques romaine et byzantine. Les thermes de Palmyre, de Bosra (restitution ci-dessous) ou de Philippopolis seront bien sur évoqués, mais également des monuments moins connus, à Sleim ou Sha’ra. Ces exemples et d’autres, souvent inédits, permettent de saisir les mutations technologiques et architecturales qui donneront naissance, quelques siècles plus tard, aux premiers hammams.



La synthèse proposée, archéologique et architecturale, ne permet cependant pas d’appréhender le phénomène thermal - antique, médiéval ou contemporain - dans sa complexité et sa richesse. D’autres approches complémentaires, historiques ou sociologiques, sont nécessaires à la compréhension de cette pratique, qui, par sa longévité, constitue un formidable prisme à travers lequel saisir les spécificités des sociétés proche-orientales.

C’est de ce constat qu’est né en 2007 le projet de recherche collectif Balnéorient, dont l’Ifpo est un des partenaires principaux. Le colloque « Balaneia, thermes et hammams », organisé dans ce cadre début novembre à Damas, regroupera près de 90 chercheurs autour de ces problématiques. La conférence de Thibaud Fournet, ainsi que trois autres manifestations scientifiques organisées elles aussi au CCF le 30 oct. et les 2-3 nov.,  font figure d’introduction à cette importante rencontre scientifique.

Ingénieur des travaux public, architecte et ingénieur de recherche au cnrs, Thibaud Fournet s’est spécialisé dans l’étude de l’architecture antique, principalement en Asie Centrale, en Égypte et au Proche-Orient.

En poste à l’Ifpo Damas de 1998 à 2001, puis à Lyon à la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, il est depuis 3 ans de nouveau à l’Ifpo.

Ces dernières années ses recherches se sont focalisées sur l’architecture des bains publics d’époque gréco-romaine, aussi bien en Syrie du Sud qu’à Palmyre ou dans la région d’Alexandrie en Égypte. Il est un des coorganisateurs du programme de recherche collectif Balnéorient.


    

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Les bains de Zénobie à

Palmyre

septembre 3, 2009

Dates : juillet 2009  (15 jours)
Responsable : Thibaud FOURNET (architecte, Ifpo)
Participants : Martin BURGAT (Stagiaire, Ifpo)
Nature de l’opération : mission de relevés architecturaux et de recherches dans les archives du Musée Archéologique de Palmyre (collab.
Waleed AS’AD, DGAM)

Rapport Préliminaire - août 2009


Dégagés dans les années 1970 au cœur de la ville antique, les bains romains de Palmyre n’avaient à ce jour jamais fait l’objet d’une étude architecturale ou archéologique détaillée (ci-dessus : vue d’ensemble vers l’ouest). L’absence d’une publication complète, malgré une rapide description dans le guide de Palmyre1, en fait probablement l’un des monuments « inédits » les plus visités de Syrie.

Il avait été décidé, dès le lancement du programme Balnéorient et à la demande de M. Michel al-Maqdissi, directeur des fouilles à la DGAMS, d’en reprendre l’étude scientifique et de la mener jusqu’à la publication monographique du monument.
L’objectif de la courte mission menée en juillet 2009 dans le cadre de la mission conjointe syro-française Balnéorient était double. Il s’agissait, d’une part, de réaliser un premier relevé architectural et photographique des vestiges et, d’autre part, de dresser avec la Direction des Antiquités locale l’inventaire de la documentation disponible dans les archives du Musée Archéologique de Palmyre (ci-dessous : extraits des archives de la fouille).

Les travaux syriens de 1971-1975
Nous avons pu, grâce à la précieuse collaboration de Waleed al-As‘ad, actuel directeur des Antiquités de Palmyre, numériser l’ensemble de la documentation scientifique conservées dans les archives du musée. Cette documentation (rapports dactylographiés, relevés architecturaux et tirages photographiques légendés), inventoriée et en partie traduite en français, apporte un éclairage précieux à la compréhension du secteur chauffé des bains (partie ouest), dont les vestiges sont aujourd’hui partiellement détruits ou masqués.
La qualité de certains clichés et la précision des relevés effectués lors des fouilles par l’équipe syrienne devraient permettre, malgré l’absence d’analyse stratigraphique ou de coupes, de reconstituer une partie des informations chronologiques et architecturales aujourd’hui perdues.
Relevé et étude architecturale

La réalisation d’un plan d’ensemble simplifié au 1/200e (ci-desous) permet de proposer une première interprétation du monument dans son intégralité, et de le resituer dans la chronologie urbaine du centre-ville palmyrénien2. Un relevé plus détaillé (1/50e) en plan et en coupe a également été engagé, en particulier sur les parties chauffées de l’édifice, intégralement inédites. Ces relevés, associés à un catalogue des blocs architecturaux, permettront rapidement d’en proposer une restitution volumétrique et d’en détailler les nombreuses étapes constructives.

Les premiers résultats de cette étude seront présentés lors du prochain colloque Balnéorient (Damas, novembre 2009). Une seconde mission, prévue au printemps 2010, devrait permettre de compléter les relevés engagés, de réaliser l’inventaire et le dessin des blocs architecturaux, ainsi que de poursuivre, avec Waleed al-As’ad, notre recherche de documents d’archives.
A terme, courant 2011, la publication monographique de l’édifice viendra compléter, après celle de l’agora et des maisons du temple de Bel, la série d’ouvrages consacrés au centre monumental de Palmyre. Elle permettra également de replacer cet édifice dans le corpus des bains antiques et byzantins du Proche-Orient, et ainsi de mettre en évidence l’originalité du monument, témoin privilégié d’une histoire urbaine complexe et d’une conception du bain « aux marges » de l’Empire.

Notes :

1.     A. Bounni, Kh. al-As‘ad, Palmyre. Histoire, monuments et musée, Damas 1989 (3e édition), p. 71, repris dans de nombreux autres ouvrages ou articles. H. Dodge en 1988 apporte  un utile complément avec l’étude des marbres décoratifs qu’il y inventorie (”Palmyra and the roman marble trade : Evidence from the Baths of Diocletian”, Levant XX, p.215-230).

2.     Une première analyse chronologique de l’édifice avait déjà été proposée par R. Fellmann en 1987 (”Der Palast der Königin Zenobia”, dans Palmyra. Geschichte, Kunst und Kultur des Syrischen Oasenstadt, Linz, p. 131-136). L’auteur regrettait à juste titre l’absence d’un plan complet de l’édifice qui, en effet, remet aujourd’hui en cause son interprétation.


    

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La purification automatisée:

rupture ou continuité dans le

rituel du wudu’ (وضوء) ?

juillet 11, 2009


Nos travaux sur le hammam nous ont amenés à nous pencher sur la question des ablutions rituelles et cultuelles d’une part (
وضوء), hygiéniques et profanes de l’autre. Il convient de préciser que les établissements de bains n’existaient pas en Arabie à la naissance de l’islam et que les premières prescriptions coraniques ont pu se faire en l’absence de cet équipement, prévoyant même des ablutions au sable ou « lustration pulvérale » (تيمم) en cas de manque d’eau :


« Vous qui croyez, si vous vous mettez en devoir de prier, alors rincez-vous le visage, et les mains jusqu’au coude, passez-vous la main et sur les pieds jusqu’aux chevilles. Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous. Si vous êtes malades, ou en voyage, ou revenez de la selle, ou avez touché à des femmes et ne trouviez pas d’eau, utilisez en substitution un sol sain  pour en passer sur votre visage et vos mains. Dieu ne veut vous imposer aucune gêne, mais vous épurer, parfaire sur vous Son bienfait, escomptant que vous en aurez gratitude. »
Coran, V, 6, trad. Jacques Berque.


Dans les pays conquis par les musulmans, la culture du bain dans des établissements thermaux existait et les conquérants ont immédiatement adopté cet élément de l’infrastructure urbaine au point que, très vite, il n’y eut pas de ville arabe sans hammam.

S’il se trouve que la fonction du bain peut croiser les injonctions de pureté prescrites par la religion, et si le hammam est un lieu où l’on peut pratiquer les grandes ablutions (
غسل) impliquant de se laver tout le corps, celles-ci ne sont pas la raison pour laquelle on a conçu ces établissements, et la pratique du hammam fait partie de la culture urbaine profane des Arabes (hygiène, plaisir, sociabilité).


Le hammam el-Muqaddam (Damas), salle de déshabillage (photo T. Fournet 2007)


Le monde évolue et, de la même façon que l’on assiste au développement des spas qui, souvent, remplacent les anciens hammams, une machine nouvelle sur le marché allie de façon surprenante rites de purification séculaires et technologie de pointe. Ainsi, l’Auto-Wudu Washers (AWW) a été inventé en 2006 par la société australienne AACE WORLDWIDE PTY LTD (voir leur site
) puis, délocalisation, mondialisation et logique marchande obligent, fabriqué sous licence en Malaisie (5000 pièces/mois), pour être distribué dans l’ensemble du monde musulman, particulièrement les pays du Golfe.



D’après le fabricant, l’AWW, décliné en deux modèles (l’un pour les mosquées et lieux publics, l’autre à usage domestique et familial), permet l’accomplissement automatisé des ablutions, selon les prescriptions coraniques, sur les oreilles, le nez, la bouche, le visage, l’avant-bras et le coude, le pied et la cheville. Mettant à profit la dynamique des fluides, l’électronique et l’ergonomie, et utilisant des capteurs à infra-rouge, l’AWW se prévaut d’éviter le gaspillage de l’eau, tout en garantissant des ablutions sans impuretés ni cohue.

Le fabricant se réclame des savants musulmans médiévaux concepteurs d’automates, surtout d’Ibn al-Razzaz Al-Jazari (m. 1206) ; il légitime l’AWW par la caution de nombreuses autorités religieuses islamiques.



Une telle invention, qui suscite des commentaires démultipliés par le prisme du Web, interroge particulièrement le chercheur. Si ce dernier résiste à la facilité conduisant à opposer hâtivement tradition et modernité, Islam et Occident, conservatisme et innovation, il s’aperçoit que l’AWW, comme la foudroyante diffusion d’Internet dans les milieux religieux dits traditionalistes, ou d’autres phénomènes de société, vient lui rappeler que le tropisme apparent des sociétés musulmanes vers l’Age d’Or d’antan ne saurait être pris pour la duplication automatique d’un passé révolu, loin s’en faut.
    

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Les bains hellénistiques de

Taposiris Magna (Égypte)
juin 17, 2009

Dates : avril 2009  (un mois)
Cadre : Mission archéologique Française de Taposiris Magna (Dir. M.-F. BOUSSAC)
Responsables : Thibaud FOURNET (Ifpo) ; Bérangère REDON (Univ. Lille 3)
Collaborateurs : Anne-Eloïse AUGER ; Anne FLAMMIN ; Thierry GONON

Rapport Préliminaire - mai 2009
L’étude architecturale et archéologique des bains grecs de Taposiris, entamée en 2003 (voir le rapport de la mission 2008 ), s’est concentré cette année sur les dispositifs de chauffage partiellement mis au jour en 2005 et 2008.

L’objectif était de poursuivre le sondage entamé en 2008 (sondage 7), pour atteindre les niveaux hellénistiques conservés en avant du rocher (salle 7 munie de baignoires individuelles), sous plus de 7 mètres de stratigraphie.



L’exploration de ces niveaux permet aujourd’hui de préciser la  configuration de l’édifice, ses installations balnéaires et ses techniques constructives. L’étude des claveaux d’une voûte à crossette, conservés en position de chute sur le sol mosaïqué de la salle 7, permet une restitution complète de cette salle construite en avant du rocher.

L’extension de la fouille sur les espaces de service a également permis de comprendre les modalités d’installation du dispositif de chauffage souterrain, associé à une véritable paroi chauffante, procédé inédit aussi bien en Égypte que dans le reste du monde hellénistique.
Cette découverte majeure offre l’occasion de reprendre le dossier du chauffage - et donc du confort - des bains de type grec, ainsi que la chronologie des évolutions techniques qui ont conduit à la généralisation en Méditerranée, à la fin de l’époque hellénistique et au début de l’époque impériale, de la technique de chauffage par hypocaustes et parois chauffantes.
    

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Les bains omeyyades d’Ayn

 

el Sil à Azraq (Jordanie)

juin 16, 2009

Dates : décembre 2008 (deux semaines)
Responsables : René ELTER (EA1132 Hiscant-Med, Univ.Nancy 2) ;  Khaled JBOUR (Antiquités Jordanienne)
Etudes des matériaux de construction : Jean-michel MECHLING (Institut Jean Lamour, Nancy) Nature de l’opération : fouille archéologique, étude architecturale, étude des matériaux de construction.

Rapport scientifique - juin 2009
Le site de Qasr Ayn al-Sil est situé au nord-est, à environ 1,5 km  de la localité d’Azraq Duruz, à 2 km de son « château », à l’entrée nord de l’oasis d’Azraq. Installés, en limite du massif basaltique, sur une terrasse alluvionnaire à l’embouchure de deux wadis dans un environnement agricole de culture d’olives, de vigne, et de céréales, les vestiges archéologiques se répartissent sur plus de 15 000 m2.


Fig. 1. – Vue générale du site depuis le nord-ouest, (Cliché R. Elter)


Une première expertise architecturale et archéologique a été menée pendant deux semaines sur le site au courant du mois de décembre 2008. Soutenue par le Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France à Amman, «Balnéorient» et la Direction des Antiquités de Jordanie, l’intervention a eu comme finalité la reprise de l’étude du complexe du bain fouillé par le Département jordanien des Antiquités il y a une vingtaine d’années.

L’ensemble architectural d’Ayn al-Sil s’organise autour d’un bâtiment central, dit « principal », pouvant remonter à la période antique. Il est le seul à émerger du site. Le complexe du bain y est accolé à l’ouest. D’importantes dépendances, encore en grande partie ensablées, se développent à sa périphérie (granges, greniers, cours…). Un large puits profond a été creusé dans l’une des cours. Une saqya aujourd’hui disparue l’équipait. D’autres infrastructures, au nord, à l’ouest et au sud, barraient, contenaient et canalisaient les cours des deux wadis voisins. Ces aménagements hydrauliques étaient liés à la gestion de l’eau à des fins agricoles et permettaient la maîtrise des précipitations hivernales au nord de l’oasis. Il est, toutes proportions gardées, comparable aux aménagements de Qasr al-heir el Gharbi en Syrie ou Khan az-Zabib en Jordanie du centre.

D’une surface de 133 m2, le complexe du bain a été dégagé au début des années 1980. Cet ensemble architectural a subi l’épreuve du temps et est en grande partie pillé. Cependant, la campagne de décembre 2008 a permis de comprendre son organisation, son fonctionnement, de localiser le vestiaire, de révéler des banquettes, une baignoire ou un bassin, restés inédits, et de déterminer les grandes phases de l’utilisation de l’édifice.

Le bain s’organise dans sa phase tardive selon une succession de cinq salles de plan rectangulaire (vestiaire, salle froide, salles chaudes, chaufferie), disposées en enfilade. Cet agencement lui confère un circuit de type rétrograde. Les pièces chaudes étaient équipées de planchers suspendus – suspensura – (aujourd’hui disparus), posés sur des pilettes de terre cuite de section carrée et circulaire. Dans la phase la plus tardive, deux chaufferies alimentaient les deux fournaises. Leurs parois verticales étaient chauffées par un réseau de caniculi en terre cuite. Les sols de l’ensemble des pièces, en béton à la chaux, étaient couverts d’un fin mortier, couche de finition, qui se retournait sur les parois verticales, les banquettes et les baignoires.


Fig. 2. – La chaufferie, installée dans le deuxième état, la baignoire murée. (Cliché R. Elter)

 


Fig. 3. – La pièce chaude et le négatif de la baignoire du deuxième état. (Cliché R. Elter)


L’observation et l’analyse des enduits et mortiers indiquent des réfections et superpositions qui témoignent d’une certaine longévité du monument. L’étude physico-chimique de ces mortiers et bétons, réalisée par J.-M. Mechling (Institut Jean Lamour à Nancy), montre que la composition des différents mortiers et bétons à base de chaux a été adaptée à leur utilisation et localisation dans le bain. Suivant le besoin, pouzzolane, basalte ou terre cuite pilée ont été ajoutés (voir rapport à venir).

La décoration des pièces était sobre, les parois étaient rehaussées d’un badigeon coloré ou d’un décor géométrique dit « de chevrons » gravé dans l’épaisseur de l’enduit. Des voûtes et coupoles maçonnées couvraient vraisemblablement les salles.

Dans sa phase initiale, le circuit était constitué de trois salles – salles froide, tiède, chaude ; le vestiaire n’a pas été identifié : soit il était inexistant soit il était confondu avec la salle froide. La pièce froide était équipée de banquettes, d’une baignoire froide et de deux alcôves. Elle pouvait faire office de vestiaire. La pièce tiède était équipée d’une baignoire individuelle ou bassin (murée dans la phase suivante) ; la pièce sèche était quant à elle vouée à une sudation sèche.

Dans une seconde phase, les infrastructures furent transformées impliquant une nouvelle pratique du lieu. L’une des alcôves fut murée, de nouvelles banquettes furent ajoutées à celle de la phase précédente. Une fournaise supplémentaire équipa l’ancienne salle tiède qui devint chaude, entraînant la condamnation de la baignoire individuelle. Une baignoire fut aménagée dans l’épaisseur de l’une des parois de la pièce chaude. Le baigneur subit deux types de sudation sèche dans l’ancienne pièce tiède et humide par immersion dans la pièce chaude.
Dans une ultime phase, le bain fut étendu vers le Sud-Est par l’installation d’un vestiaire. Cette salle, la plus vaste du complexe, installée à l’entrée et à la sortie, servait vraisemblablement de salle de repos au retour du circuit du bain. L’accès, depuis le bâtiment principal, se fait, depuis des salles encore non-fouillées, par quelques degrés. La salle est bordée à sa périphérie de larges banquettes. L’une d’elles a conservé son profil, fossilisé sous des aménagements postérieurs.

Proche des autres complexes jordaniens, dans son organisation et ses aménagements (citons notamment Al-Fudayn, la citadelle d’Amman et Hammam Al-Sarah), le bain d’Ayn al-Sil peut être considéré pour sa version la plus tardive comme contemporain de la période omeyyade. Restera dans les années à venir à déterminer la jonction entre le bâtiment principal et celui du bain et à affiner la  datation du Qasr, qui peut être de fondation antique. Le bain trouvera alors sans aucun doute, chronologiquement, sa place et sa fonction (privée ou publique) dans le vaste complexe de 15 000 m2  du nord de l’oasis d’Azraq.

Bibliographie sommaire :

A. Almagro, El palacio omeya de ‘Amman III, Investigacion arqueologica y restauracion 1989-1997, Grenade 2000.
G. Bisheh, « Qasr Mshash and Qasr ‘Ayn al-Sil : Two umayyad sites in Jordan », in A. Bakhit-R. Schick, The fourth international conference on the history of de Bilad al-sham during the umayyad period, 1985
D.-L Kennedy, Archaeological Explorations on the Roman Frontier in the North East Jordan, BAR Oxford,1982.
D.-L. Kennedy, R. Cowie, « Archaeological explorations on the Roman frontier in north east Jordan : some further notes », ADAJ 28, 1984, p.


    

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Exploration archéologique du

bain de Kh. Dosaq (Jordanie)
juin 16, 2009

Dates : avril-mai 2009 (10 jours)
Responsable : Jean-Paul PASCUAL (Ifpo)
Participants : René ELTER (EA1132 Hiscant-Med,
Univ.Nancy 2) ; Chrystelle MARCH  (Ifpo) ; Élodie VIGOUROUX (Ifpo)
Nature de l’opération : première campagne de fouilles archéologiques

Khirbet Dosaq, un bain près de Shawbak - RAPPORT PRELIMINAIRE - 2009
Le site est localisé à 6 km à l’Est de la forteresse de Shawbak et se dresse sur un plateau, à proximité d’un croisement de routes. Bien que mentionné par quelques voyageurs de 1898 à 1935, il semble n’avoir jamais été fouillé, malgré les multiples trous de pillards visibles sur l’ensemble de sa superficie. Une première (et brève) campagne en 2008 (voir le rapport en ligne ) avait permis de faire un relevé d’ensemble de ce complexe de 40 m x 60 m et d’identifier des traces probables d’hypocauste (bâtiment C).

La campagne 2009 avait pour objectif de vérifier cette hypothèse. Les découvertes se sont avérées au-delà de toute attente. Nous avons mis au jour la partie chaude d’un bain probablement ayyoubide d’une richesse assez conséquente (construction et décors), se développant au-dessus du plafond dallé de l’hypocauste. Une enfilade de trois pièces conservées jusqu’à leur voûte a été dégagée ; il en a été de même pour un large bassin / réservoir mentionné par les anciens voyageurs (bâtiment A).




Fig. 1. Vue du Château de Shawbak, depuis le complexe de Khirbet Dosaq (Photo R.Elter © Ifpo/Balneorient 2009)



Fig. 2. Plan général du site montrant les zones fouillées en 2009 (Ch.
March, N. Neveu © Ifpo/Balneorient 2008)


Ce bâtiment semble, plutôt qu’un poste de défense avancé ou un caravansérail, la résidence fortifiée d’un amir gouvernant éventuel du district de Shawbak. De fait, pendant l’époque médiévale, Shawbak et son territoire ont connu une prospérité notable, en particulier sous le prince ayyoubbide Al-Mu’azzam ‘Isa, 1er quart du 13e siècle. Les sources médiévales louaient la qualité et l’abondance de l’eau, la richesse de ses jardins et vergers et la comparaient à Damas. L’aménagement de cette résidence est probablement à lier à cette phase d’expansion économique.




Fig. 3. Vue des trois pièces du niveau supérieur du bain du Bâtiment C, depuis l’Est (Photo R.Elter © Ifpo/Balneorient 2009)



Fig. 4. Vue Sud et de l’angle Sud-Ouest du réservoir du Bâtiment A, depuis l’Est (Photo C. March © Ifpo/Balneorient 2009)


    

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