JEAN QUATREMER 30 AVRIL 2020 (MISE À JOUR : 5 MAI 2020)

Il n’a fallu que quelques instants, le 16 mars, pour que le chef de l’État et son gouvernement, au nom de la lutte contre la pandémie de coronavirus, assignent à résidence les Français et les privent de la plupart de leurs libertés civiles, politiques et sociales que l’on croyait inaliénables : liberté d’aller et de venir, liberté de réunion, liberté d’entreprendre, liberté de travailler, etc. La justice a été mise quasiment à l’arrêt, les avocats confinés, les détentions provisoires automatiquement prolongées, les forces de l’ordre (entendues dans un sens très extensif puisqu’elles incluent les policiers municipaux et assimilés) investies des pleins pouvoirs appliquer ces mesures privatives de liberté.
Le confinement sans base légale
Cette suspension de l’État de droit s’est faite sans base légale. En effet, le décret du 16 mars restreignant les déplacements des citoyens n’entre pas dans les compétences du pouvoir exécutif, puisque seul un juge judiciaire, le juge des libertés, peut normalement en décider sur une base individuelle. Néanmoins, la justice administrative, en l’occurrence le Conseil d’État, l’a validé en s’appuyant sur la théorie jurisprudentielle des « circonstances exceptionnelles », ce qui n’est sans doute pas sa décision la plus inspirée.
Ce n’est que le 23 mars que le Parlement a donné une base légale aux mesures annoncées le 17 mars en votant dans la précipitation la loi créant un « État d’urgence sanitaire » qui autorise le gouvernement à le déclencher « en cas de catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population », une définition particulièrement floue. Toute cette loi cultive le flou, les infractions qu’elle prévoit laissant par exemple une large part à l’interprétation policière et donc à l’arbitraire. Reconductible par le Parlement - éventuellement pour une durée supérieure à deux mois- il donne les pleins pouvoirs à l’exécutif, le Parlement étant dépouillé de ses pouvoirs et réduit au rôle de simple spectateur. Si l’Assemblée n’a pas modifié le projet du gouvernement, le fait majoritaire étant ce qu’il est, le Sénat, dominé par la droite classique, a heureusement réussi à introduire quelques garde-fous dans ce texte improvisé et mal ficelé en prévoyant notamment qu’il cessera de s’appliquer en tout état de cause le 1er avril 2021, sauf vote d’une loi contraire. Une précision fondamentale à laquelle les services du gouvernement n’avaient curieusement pas pensé.
Pas tout à fait une dictature
Il est remarquable que cette législation d’exception, justifié par le recours à un langage guerrier unique en Europe (« Nous sommes en guerre ») n’ait pas fait l’objet d’une saisine du Conseil constitutionnel, l’opposition, tout aussi interdite de terreur que l’opinion publique, ayant renoncé à exercer ses droits, un fait sans précédent, alors qu’il s’agit d’une atteinte particulièrement grave à l’État de droit. Les juges constitutionnels n’ont été saisis que sur un point de détail, la suspension des délais pour juger des questions préjudicielles de constitutionnalité (QPC), une disposition qu’il a d’ailleurs validée.
Tant que l’État d’urgence sanitaire s’appliquera (jusqu’à la fin du mois de juillet vient-on d’apprendre), la France n’est plus une démocratie, même si elle n’est pas tout à fait une dictature. En son temps, François Mitterrand avait dénoncé le « coup d’État permanent » qu’étaient les institutions de la Ve République. Le coronavirus a permis d’aller jusqu’au bout de cette logique institutionnelle. Le chef de l’État, s’appuyant sur une majorité soumise et face à une opposition inexistante, s’est emparé de tous les leviers de pouvoir en invoquant la nécessité de préserver la santé des Français et une urgence sanitaire qu’il n’a pas voulu voir venir, lui qui dix jours plus tôt incitait les Français à continuer à vivre comme avant.
Cette mise entre parenthèses de l’État de droit s’est accompagnée de l’arrêt brutal d’une grande partie de l’économie, conséquence logique du confinement. Surtout, le gouvernement a décidé, sans aucune concertation, quels commerces pourraient rester ouverts, contraignant les entreprises à mettre au chômage partiel plus de 11 millions de salariés du secteur privé.
Le confinement est un piège politique
Manifestement, personne n’a réalisé qu’il risquait d’être très difficile de sortir sans dommage politique du confinement une fois décidé, une partie de l’opinion publique risquant de s’autopersuader au fil des jours qu’il s’agit en fait d’éradiquer la maladie. Si la pandémie continue à tuer, et elle le fera, le gouvernement sera automatiquement accusé de mettre en danger la santé de ses citoyens pour sauver « l’économie », un gros mot pour une partie des Français comme si le fait de travailler pour vivre était secondaire par rapport à la santé… Autrement dit, la tentation sera forte de revenir au confinement aveugle pour faire taire les polémiques ou d’en sortir le plus tard possible, la voie choisie par la France après six semaines d’État d’urgence sanitaire.
C’est d’ailleurs pourquoi des pays comme la Suède, la Suisse, l’Allemagne ou encore les Pays-Bas soit n’ont pas adopté cette stratégie, laissant la vie suivre son cours normal, soit l’ont appliqué avec beaucoup plus de finesse, ce qui a permis d’éviter d’en passer par la case des pouvoirs exceptionnels confiés à l’exécutif et surtout de casser l’économie.
Pourquoi confiner tout un pays ?
suite
I- Formulaire d’auto déclaration des fonctionnalités proposées par la solution logicielle de téléconsultation et de télésoin dans le cadre de consultation ou de suivi à distance en lien avec l’épidémie de Covid-19
Contexte et objet du document :
La téléconsultation est un des cinq actes de télémédecine qui comme défini par le décret no 2010-1229 du 19 octobre 2010 relatif à la télémédecine, permet un acte médical de consultation, réalisé à distance, au moyen d’un dispositif utilisant les technologies de l’information et de la communication.
L’arrêté du 1er août 2018 portant approbation de l’avenant no 6 à la convention nationale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l’assurance maladie signée le 25 août 2016, fait entrer la téléconsultation dans le droit commun au remboursement par l’assurance maladie, et le subordonne à l’existence d’une vidéotransmission.
La loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé introduit par ailleurs la notion de télésoin (télésuivi infirmier).
Compte tenu de ces éléments et du caractère personnel des données échangées, un certain nombre d’obligations doivent être respectées par les solutions logicielles proposant d’effectuer des téléconsultations ou du télésuivi infirmier, notamment :
- Respect du RGPD
- Hébergement des documents sur un serveur certifié HDS
- Respect de la PGSSI-S pour les échanges de documents
La téléconsultation et le télésuivi infirmier apparaissent comme des enjeux importants dans la gestion de l’épidémie de Covid-19.
Compte tenu de la nécessité de répondre à la crise Covid-19, ces obligations ne doivent cependant pas empêcher la prise en charge des patients. Leurs non-respects ne sauraient être reproché aux professionnels de santé qui ne pourraient y souscrire.
De par l’urgence à apporter au plus vite de la lisibilité aux professionnels de santé sur les fonctionnalités différenciantes leur permettant de choisir de manière éclairée un logiciel de téléconsultation, le présent document a pour objectif de permettre aux éditeurs de solutions logicielles d’auto-déclarer les fonctionnalités de leur solution logicielle de téléconsultation/télésuivi infirmier et/ou de partage sécurisé de documents.
II- Pandemic: Tracking Contagions, from Cholera to Ebola and Beyond
 
Scientists agree that a pathogen is likely to cause a global pandemic in the near future. But which one? And how?
Over the past fifty years, more than three hundred infectious diseases have either newly emerged or reemerged, appearing in territories where they’ve never been seen before. Ninety percent of epidemiologists expect that one of them will cause a deadly pandemic sometime in the next two generations. It could be Ebola, avian flu, a drug-resistant superbug, or something completely new. While we can’t know which pathogen will cause the next pandemic, by unraveling the story of how pathogens have caused pandemics in the past, we can make predictions about the future. In Pandemic: Tracking Contagions, from Cholera to Ebola and Beyond, the prizewinning journalist Sonia Shah―whose book on malaria, The Fever, was called a “tour-de-force history” (The New York Times) and “revelatory” (The New Republic)―interweaves history, original reportage, and personal narrative to explore the origins of contagions, drawing parallels between cholera, one of history’s most deadly and disruptive pandemic-causing pathogens, and the new diseases that stalk humankind today.
To reveal how a new pandemic might develop, Sonia Shah tracks each stage of cholera’s dramatic journey, from its emergence in the South Asian hinterlands as a harmless microbe to its rapid dispersal across the nineteenth-century world, all the way to its latest beachhead in Haiti. Along the way she reports on the pathogens now following in cholera’s footsteps, from the MRSA bacterium that besieges her own family to the never-before-seen killers coming out of China’s wet markets, the surgical wards of New Delhi, and the suburban backyards of the East Coast.
By delving into the convoluted science, strange politics, and checkered history of one of the world’s deadliest diseases, Pandemic reveals what the next global contagion might look like― and what we can do to prevent it.
III-a - Le laboratoire P4 de Wuhan : la coopération médicale sino-française

En janvier 2018, à l’occasion de la visite d’État du président français Emmanuel Macron en Chine, les deux chefs d’État ont signé des accords sur la coopération bilatérale entre les deux pays et ont publié une déclaration commune, indiquant : « la Chine et la France conduiront des recherches de pointe conjointes sur les maladies infectieuses et émergentes, en s’appuyant sur le laboratoire P4 de Wuhan ». Le domaine médical et sanitaire constitue une partie très importante de la coopération bilatérale entre les deux pays.
Yuan Zhiming, membre du Comité national de la CCPPC et directeur du laboratoire P4 de Wuhan, a fait des études en France. Il a toujours fait preuve d’initiative dans la coopération médicale et sanitaire sino-française, précisant : « La coopération sino-française doit atteindre un niveau plus élevé et la Chine doit construire une communauté de destin pour la santé humanitaire à travers une coopération internationale. »
http://french.china.org.cn/china/txt/2018-04/18/content_50906146.htm
III-b- Statistiques 07/03/2020

III-c- The beleaguered Chinese manufacturing hub faces a virus-borne existential crisis.
The heart of Wuhan, China. (Image: Hubei Government)

References: Wuhan center of fiber optics manufacturing required for 5G
https://www.eetasia.com/news/article/Wuhan-Manufacturing-Hub-Chinas-Optics-Valley
https://www.nasdaq.com/articles/chinas-ambitious-5g-push-heading-into-slow-lane-due-to-coronavirus-disruptions-2020-02-21
The launch of 5G telecom networks has reportedly been delayed by government measures to stem the spread of the coronavirus, Reuters reported. Two of the top fiberoptic cable providers have Wuhan facilities and headquarters. (Wuhan is at the center of the outbreak.)
According to a Silicon Valley source, Wuhan's tech prowess was launched by an "uber-tenacious" bureaucrat responsible for developing the Wuhan East Lake Hi-Tech Development Zone. She initially courted U.S. glass maker Corning to manufacture fiber optics. The deal had a cascading effect in the region, prompting local companies to join the emerging ecosystem around fiber optics. Today, two of the world's largest fiber suppliers — Yangtze Optical Fibre & Cable Joint Stock Limited Company (YOFC) and Fiberhome — are based in Wuhan. Others include Wuhan Yangtze Communications Industry Group, Wuhan Raycus Fiber Laser Technologies and Wuhan Ligong Guangke. Lingong Guangke reportedly holds core intellectual property rights to sensitive fiber optic materials.
Emerging as China's "Optics Valley," Wuhan grabbed the attention of bureaucrats and overseas customers. The attention from investors and politicians generated by fiber optics technologies opened the door for Wuhan to enter the semiconductor industry.
In 2006, the city broke ground on its first semiconductor foundry. In 2010, the same Chinese bureaucrat who played a pivotal role in bringing Corning to the Wuhan managed to persuade China's leading foundry, Semiconductor Manufacturing International Corp. (SMIC) based in Shanghai, to sign "a cooperation framework agreement" to jointly invest in Wuhan Xinxin's 12-inch wafer fab. Mastering semiconductor foundry operations, however, proved to be an uphill battle, reflecting China's overall lack of experience in chip making.
Wuhan Yutong Optical Fiber & Cable Co., Ltd.
IV- D’où viennent les coronavirus ?
Contre les pandémies, l’écologie

Même au XXIe siècle, les vieux remèdes apparaissent aux yeux des autorités chinoises comme le meilleur moyen de lutter contre l’épidémie due au coronavirus. Des centaines de millions de personnes subiraient des restrictions dans leurs déplacements. N’est-il pas temps de se demander pourquoi les pandémies se succèdent à un rythme de plus en plus soutenu ?
par Sonia Shah
de la série « Virus Illumination », 2013
ey Morgan Gallery, Asheville - Nome Gallery, Berlin
Même au XXIe siècle, les vieux remèdes apparaissent aux yeux des autorités chinoises comme le meilleur moyen de lutter contre l’épidémie due au coronavirus. Des centaines de millions de personnes subiraient des restrictions dans leurs déplacements. N’est-il pas temps de se demander pourquoi les pandémies se succèdent à un rythme de plus en plus soutenu ?
par Sonia Shah
Serait-ce un pangolin ? Une chauve-souris ? Ou même un serpent, comme on a pu l’entendre un temps avant que cela ne soit démenti ? C’est à qui sera le premier à incriminer l’animal sauvage à l’origine de ce coronavirus, officiellement appelé Covid-19, dont le piège s’est refermé sur plusieurs centaines de millions de personnes, placées en quarantaine ou retranchées derrière des cordons sanitaires en Chine et dans d’autres pays. S’il est primordial d’élucider ce mystère, de telles spéculations nous empêchent de voir que notre vulnérabilité croissante face aux pandémies a une cause plus profonde : la destruction accélérée des habitats.
Depuis 1940, des centaines de microbes pathogènes sont apparus ou réapparus dans des régions où, parfois, ils n’avaient jamais été observés auparavant. C’est le cas du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), d’Ebola en Afrique de l’Ouest, ou encore de Zika sur le continent américain. La majorité d’entre eux (60 %) sont d’origine animale. Certains proviennent d’animaux domestiques ou d’élevage, mais la plupart (plus des deux tiers) sont issus d’animaux sauvages.
Or ces derniers n’y sont pour rien. En dépit des articles qui, photographies à l’appui, désignent la faune sauvage comme le point de départ d’épidémies dévastatrices. il est faux de croire que ces animaux sont particulièrement infestés d’agents pathogènes mortels prêts à nous contaminer. En réalité, la plus grande partie de leurs microbes vivent en eux sans leur faire aucun mal. Le problème est ailleurs : avec la déforestation, l’urbanisation et l’industrialisation effrénées, nous avons offert à ces microbes des moyens d’arriver jusqu’au corps humain et de s’adapter.
La destruction des habitats menace d’extinction quantité d’espèces. parmi lesquelles des plantes médicinales et des animaux sur lesquels notre pharmacopée a toujours reposé. Quant à celles qui survivent, elles n’ont d’autre choix que de se rabattre sur les portions d’habitat réduites que leur laissent les implantations humaines.
V- A solution for the Retirement Age in France/ une solution à l'âge de la retraite en France
How to extend the retirement age ?
The idea is for the current laws and system to stay the same and this will pacify the yellow jackets.
For all future job entrants starting at 18 or whenever they enter the workforce, they will get to make a choice of the age at which they like to retire, and their tax rate will be adjusted accordingly throughout their work years: they will pay a higher percentage to retire earlier and a lower rate if they chose to retire later.
Statisticians can work the rate numbers of how much the rate has to be to compensate for earlier retirement. For example those retiring at 62 years of age may pay a tax rate 3 percent higher than those who choose to retire at 68. The rate will adjust by ½ percent increment during the six years between 62 and 68. This rate can be precisely calculated based on historic norms and costs.
For those who end up with very high incomes there could be a tax cap once their paid taxes reach parity with those of lesser incomes.
It would be interesting to offer the above at a well observed public forum to protect the credit for the idea.
Why should companies recruit people over 60 for senior and responnsible positions ?
Because they are more productive than those below 60 !
A massive study in America has found that the most productive age in a man's life is 60-70,
From 70-80 is the 2nd most productive age.
The 3rd most productive age is 50-60.
The average age of a Nobel Prize winner is 62.
The average age of a CEO in a Fortune 500 company is 63.
The average age of the pastors of the 100 biggest churches in America is 71.
The average age of Pope is 76
This tells us somehow
God has made the best years of your life are 60-80 !
IT IS WHEN YOU DO YOUR BEST WORK.
A study published in NEJM found that at 60 you reach your peak of potential and continue up to 80 !
So, if you are between 60-70, or 70-80, you have the best and second best years of your life with you !
Source: New England Journal of Medicine: 70.389 (2018)
V-bis Le comment de la prolongation de l'âge de la retraite
L'idée est que les lois et le système actuels restent les mêmes et pacifiera les gilets jaunes.
Pour tous les futurs nouveaux arrivants à partir de 18 ans ou chaque fois qu'ils intègrent la main-d'œuvre, ils auront à faire un choix de l'âge auquel ils choisiront leur retraite, et leur taux d'imposition sera ajusté en conséquence tout au long de leurs années de travail : ils paieront un pourcentage plus élevé pour prendre leur retraite plus tôt et un taux plus bas s'ils choisissent de prendre leur retraite plus tard.
Les statisticiens peuvent travailler les chiffres de taux de combien le taux doit être pour compenser une retraite anticipée. Par exemple, ceux qui prennent leur retraite à 62 ans peuvent payer un taux d'imposition 3 pour cent plus élevé que ceux qui choisissent de prendre leur retraite à 68 ans. Le taux s'ajustera de 1/2 pour cent d'incrément au cours des six années entre 62 et 68 ans. Ce taux peut être précisément calculé sur la base de normes et de coûts historiques.
Pour ceux qui se retrouvent avec des revenus très élevés, il pourrait y avoir un plafond fiscal une fois que leurs impôts payés atteignent la parité avec ceux de revenus inférieurs.
Il serait intéressant d'offrir ce qui précède à un forum public approprié pour protéger le crédit de l'idée.
VI- Création de l’Espace Rencontre Dynamique Interactif (ESRDI.org)
Préambule
Ma préoccupation est comment bénéficier du rôle des seniors sachant que l'efficacité des seniors peut être une valeur ajoutée dans le cadre de la révolution digitale, où probablement l'intelligence artificielle va déléguer à la machine plus de responsabilité au détriment du cerveau humain ; or ce cerveau est un référentiel de données non substituable avec le cumul d'expérience réalisée par les seniors.
1er projet Emploi des Seniors
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Il n’y a pas d’interactivité entre l’utilisateur de la plateforme et l’outil en lui-même.
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L’accompagnement individuel ne peut se réaliser qu’après avoir apporté un service à travers des outils d’aide à la décision.
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Insuffisance des outils existants : s’ils consistent à un guide de bonnes pratiques, autodiagnostic, cela ne peut être un préalable à un accompagnement individuel.
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La plateforme n’est pas un lieu de recrutement de consultants auprès des entreprises cherchant à valoriser leurs seniors (tel profil pour tel poste)
Réflexions à faire valider par un collectif bénévole
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Un senior reste un interlocuteur consultatif dont l’utilité est incontestable à la prise de décision. Ce qui caractérise son rôle est sa capacité de procéder par analogie dans un processus décisionnel où l’innovation est permanente et où la décision fait appel à l’arbitrage où le rôle du senior est incontestable.
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Il est l’interlocuteur privilégié des ressources humaines dans le placement du personnel hautement qualifié et présentera des recommandations auprès de la direction générale.
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La jeunesse des futurs dirigeants les confronte de plus en plus aux différents défis des outils de l’intelligence artificielle sans intermédiaire pouvant empêcher un possible dérapage dans le processus décisionnel de l’entreprise : on parle aussi de tout casser et de reconstruire etc...
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Que peut attendre une entreprise de cette plateforme senior ? Probablement une réponse à des questions tels que :
a) y-a-t-il un équilibre au sein d’une équipe gérant un projet, une Business unit, etc…
b) faut-il considérer le rôle du senior au sein de cette équipe comme secondaire dans une phase de pré-retraite ?
c) quel risque financier et organisationnel de prolonger cette phase de préretraite ?
d) comment optimiser le rendement du senior :
- formation dédiée ;
- tâches plus qualitatives ; dans ce cas comment les définir : par rapport à quels critères ?
5. Solidarité entre les générations : initiatives collectives, multigénérationnelles, ancrées sur un « territoire » ou au sein d’une communauté de vie. Ces dernières peuvent être un quartier, une intercommunalité, une entreprise ou tout autre espace de rencontres.
Complément suite à la discussion avec Fabrice Hugues – Directeur Innovation et Solutions de Software AG France
Suite à ma visite à l’événement Software AG France « Innovation Tour 2018 » et à ma discussion avec Fabrice Hugues, je lui ai demandé une contribution à mon document que je souhaite discuter avec la cheffe de projets Emploi Alice LE DRET Lundi 28 mai,
Ci-joint la réponse de Fabrice Hugues :
« Les points à mettre en avant, par rapport à vos remarques
- assurer une traçabilité de l'évolution des demandes aussi bien côté seniors que opérateur de la plateforme. (Où en est mon dossier ?) - assurer un suivi des indicateurs de qualité et de performances des dossiers (Que puis-je améliorer ?) - assurer un mode collaboratif pour simplifier les échanges entre les seniors et les opérateurs de la plateforme ( ex tchat avec l'historique associé à la demande, possibilité de recevoir des emails des pièces jointes et les associer au dossier) - assurer un suivi du stock des dossiers délégués à chaque opérateur et pouvoir réaffecter les dossiers en cas de retard ou d'absence - déterminer quels sont les opérateurs qui nécessitent des formations (traitement plus long des dossiers) - déterminer quels sont les seniors qui nécessitent une aide plus importante
Il est aussi nécessaire d'assurer une agilité élevée dans le traitement des dossiers :
- Les dossiers doivent pouvoir suivre un parcours homogène pour chaque demande - La plateforme va devoir évoluer pour permettre d'optimiser les dossiers avec les retours d'expérience des utilisateurs (internes et externe). Cette évolution doit être le plus simple et la plus rapide possible. - La solution doit laisser de l'initiative aux utilisateurs internes pour définir des nouvelles étapes (appels d'experts, relance du seniors, ...) et de définir des jalons (date de réalisation). La solution permet alors d'automatiser les relances, de changer les priorités des dossiers ... - L'enchaînement des écrans du site web peut être contextualisé pour chaque dossier, cette orchestration d'écrans ne peut qu'être externalisée à l'extérieur du site web
Pour répondre à l'ensemble de ces besoins, une solution de type Case Management permet de simplifier et d'accélérer la mise en œuvre.
Rem: Il est très difficile d'être plus pertinent sans connaitre plus précisément, le contexte et les attentes. Je pense que nous pourrons plus facilement "coller" aux besoins suite à votre réunion de lundi 28 mai apm avec la cheffe du projet.
Fabrice Hugues Directeur Solutions et Innovations – Software AG France »
Complément suite à la réunion avec Alice Le DRET – Cheffe de projet Emploi
Le 28 mai à 15h, dans les locaux d'AG2R et échange téléphonique avec Fabrice Hugues – Directeur Innovation et Solutions de Software AG France
L’objectif de cette rencontre est de trouver un intérêt commun entre la direction d'AG2R LA MONDIALE et la direction de Software AG France pour faire évoluer la plateforme Seniors .
Les points suivants résument l’échange avec Alice LE DRET et Fabrice Hugues:
1) modélisation du parcours client; 2) niveau du workflow (orchestration) :
proposer une solution de case management qui permet à toutes les entreprises de travailler de la même façon ; ex. déléguer, inviter d'autres personnes à participer,
donner une souplesse;
3) L'évolution de la plateforme dépend du modèle économique (remarque de Alice LE DRET).
Ma question à Fabrice Hugues : Comment faire évoluer la plateforme en associant les outils de Gestion dynamique de processus dans une solution WEB déjà conçue d'après une approche basique utilisée par la majorité des blogs tel que WordPress utilisé par le prestataire « be-api » de la Fondation FACE )?
2ème projet : Profilage d’un client : nom de l’outil « Customer Self Service »
Cette présentation décrit les conditions préalables à la création d’un moteur d’apprentissage virtuel dont l’objectif principal est de renforcer la communication entre l’entreprise et ses clients potentiels. Quels outils utiliseront- ils ? Quelles normes s’appliqueront ? Quelles sont les nouvelles approches d’apprentissage susceptibles d’aboutir en fonction du moteur proposé ? Celles-ci font l’objet de notre proposition.
Pour comprendre l'étendue du champ d'application du moteur proposé, nous décrivons deux scénarios : un tuteur virtuel dans lequel la Simulation est utilisée pour déclencher des interactions itératives et créer l'environnement requis pour l'apprentissage virtuel et un scénario pour la gestion de robots où le nombre et les types de règles sémantiques sont définis à partir d’un cumul des connaissances acquises en réalisant des simulations approfondies.
Nous proposons une nouvelle norme pour produire un moteur universel : SPDF (format standard de description de processus) composé de deux parties : une partie données structurées de message (y compris la sémantique) et une partie de description de processus (avec un niveau de sémantique supérieur). Les deux principaux résultats de la recherche sur SPDF seront une spécification de description de processus et un cadre pour l'extraction de la sémantique à partir de systèmes hérités (legacy systems).
Mots-clés : apprentissage virtuel ; tuteur virtuel ; Simulation ; moteur universel ; SPDF (format standard de description de processus) ; sémantique ; BPEL; WSDL; collaboration commerciale mondiale
Le pourquoi pour justifier tel développement ?
Près de deux tiers des personnes interrogées déclarent que l’analyse client en temps réel est importante pour la performance de leur entreprise aujourd’hui,
Ces entreprises sont en train d’équiper leurs équipes d’outils de visualisation des données en temps réel pour améliorer l’expérience client. Leur objectif : augmenter leur part de marché et leurs revenus, bouleversant parfois les forces historiques en présence et des secteurs entiers.
Quelles technologies permettent une transformation en temps réel ? Les personnes interrogées évoquent le CRM, l’analyse prédictive, la veille sur les réseaux sociaux, les systèmes de gestion des contenus et la gestion des opérations marketing comme les technologies et outils les plus importants dans leur activités clients en temps réel aujourd’hui et, dans une large mesure, pour les deux prochaines années. Toutefois, ils voient plusieurs de ces technologies devenir plus importants dans les années à venir (l’Internet des objets, les assistants intelligents, l’analyse des textes/discours/voix, la réalité mixte, la gestion des contenus et le cloud).
Quatre personnes interrogées sur dix déclarent que l’analytique client en temps réel peut également donner lieu à plus d’innovation, ainsi qu’à l’introduction de nouveaux modèles commerciaux, produits et services.
Amin Elsaleh – Consultant en stratégie informatique - kacrea
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