
Cité Internationale des Arts Samedi 15 Décembre 2018 à 19h (Auditorium) Une pièce lyrique D’Amin ELSALEH Mise en scène : Monica Tracke
https://www.mc-doualiya.com/programs/hot-coffe-mcd/20181210-أمين-الصالح-إفتتاح-عرض-ضياء-السكري-سبارتاكوس

La Justice des immortels
Une femme est virtuelle lorsqu'elle est inaccessible, sa sensualité va au-delà du mythe, sa racine est dans
cet arbre qui trace notre vie jusqu'à une seconde rupture de notre cordon ombilical.
La Justice des Immortels est une trilogie en 3 volets, où la thématique générale concerne l’amour impossible.
Au spectateur et au metteur en scène d’interpréter le non-dit.
1er volet : Hymne à l’amitié (en cours)
Monsieur Nusseir vient d’être enterré, son fils Sami lui rend visite la nuit, M. Nusseir bouge dans sa tombe,
Sami déboulonne le cercueil et essaie de voir pourquoi son père ne veut pas mourir. Un voyage commence
et pendant sept jours le dialogue entre père et fils en présence des Muses de son père a lieu, et ce n’est
qu’avec la dernière muse Mona que le père consent à partir.
2ème volet : Le dernier Spartacus (15 décembre 2018)
Une civilisation est anéantie et on essaie de la reproduire à travers la fécondation de plusieurs femmes
par un seul homme conçu par un couple rescapé du carnage. On lui présente Hélène qui lui donne un enfant,
puis Deborah qui refuse d’avoir un rapport sexuel avec lui mais qui lui resta fidèle jusqu’à la fin. Quelle fin ? L’enfant est en quête de son héritage.
3ème volet : Marie ou la faiblesse d’une âme en quête de soi (en cours)
Perception de la femme pour l’homme virtuel
Un amour impossible entre Joseph et Marie avec une Thérèse qui s’interpose entre les deux et qui
paraît s’accaparer Marie et son fils ; un couple de deux femmes qui exclut Joseph le père. La jalousie de Marie du père
finit par l’emporter.
Le Dernier Spartacus
Par Monica Tracke : Metteur en Scène
Ce spectacle, second volet d’une trilogie écrite par le dramaturge Amin ELSALEH, est accompagné par
la musique du compositeur Dia Succari, interprétée au piano par Michèle Edmond-Mariette. Proposé dans
une version réduite le 15 décembre 2018 à la
Cité Internationale des Arts, il devrait être monté avec une distribution plus large (six comédiennes-chorale de femmes)
lors d’une représentation ultérieure dans une salle de théâtre/concert parisienne.
NOTE D’INTENTION
Tout à la fois parcours initiatique et dystopie contemporaine, c’est un poème lyrique qui fait rencontrer
la cruauté du réel avec l’immensité des possibilités qui gisent dans l’être humain et qui se révèlent dans
la rencontre. Derrière la naïveté du personnage central, l’Homme, derrière ses questions dont la réponse
paraît évidente, se cache toute l’étendue du mal qui aurait pu ne pas l’être. Et derrière l’issue à ses dilemmes,
se cache l’espoir trompé de la nouvelle génération qu’on avait tant espéré de voir naître.
L’HISTOIRE
Choisi comme exemplaire parfait pour engendrer une nouvelle civilisation sur des terres que des guerres
successives ont réduites en ruines, l’Homme est confrontée à un peuple entier de femmes qui fouillent
dans les ruines pendant qu’il se cultive afin de savoir comment reconstituer la civilisation prospère qui fut jadis.
Mais plus il lira, plus il comprendra et plus il côtoiera les femmes, plus sa décision se précisera :
l’Homme ne remplira pas sa mission.
MISE EN SCÈNE
Dans la mise en scène actuelle, deux chanteuses comédiennes s’emparent du texte et du chant,
avec accompagnement au piano, autour d’une marionnette géante qui représente l’Homme, ce dernier
représentant d’une civilisation disparue. A la manière des spectacles de curiosités ou des représentations
lors des expositions universelles du début du 20e siècle, l’Homme parfait est là pour être admiré, fantasmé,
civilisé, mais il n’est pas libre de choisir son destin. Il est manipulé tout au long du spectacle par les femmes
et on n’entend sa voix qu’ainsi, par le biais de ses traductrices. Des images en noir et blanc seront projetées
sur un écran, et éclaireront l’action se déroulant sur scène en complément des lumières conventionnelles.
Si sur la scène les costumes et le décor minimaliste renvoient à un univers de science fiction, les vidéos
projetées contiendront des images d’archives coloniales et des images figuratives qui permettront d’interroger
sous un angle historique l’action de la pièce.
Durée estimée : 1h10.
Personnages :
- Hélène
- La gardienne
- La petite fille (avec des nattes)
- Deborah
- L’éducatrice,
- La journaliste
- L’Homme (Spartacus)
- La pianiste
L’auteur
Amin ELSALEH
Écrivain, dramaturge, Amin ELSALEH est Syrien. Il vit entre Paris et Augères dans la
Creuse. C’est là dans le parc où trônait un Séquoia centenaire, tombé le même jour que Palmyre le 20 mai 2015,
que, sur un banc de bois, il a écrit la dizaine de pièces qui constituent son œuvre théâtrale. Les mots de la page
de couverture du texte définissent le message de l’auteur : « Les syriens portent dans leurs gènes l’héritage des
araméens et de toutes les civilisations qui leur ont succédé. Depuis les années 60, toutes les pièces d’Amin ELSALEH
portent les traces de cet héritage menacé en permanence. Cependant l’âme syrienne est porteuse d’espoir dans son
message pour l’humanité. Son sacrifice nous rappelle le mythe de Sisyphe. Le renouvellement de cet espoir est
permanent et la contribution des syriens reste essentielle, eux qui ont conservé intact la langue parlée par
Jésus « le Syriaque » ». Plusieurs de ses pièces de théâtre ont été lues à l’Institut du Monde Arabe et à l’Espace
Le Scribe l’Harmattan, avant d’être montées au théâtre de Ménilmontant en 2015/2017 et à la Cité Internationale
des Arts en 2018.
Note de l’Auteur : “Voici ma conception de la femme virtuelle telle qu’elle se présente dans ce deuxième volet de la trilogie.”

La compagnie
Monica Tracke (Metteur en Scène et comédienne chanteuse)
Metteur en scène, comédienne chanteuse. Diplômée en théâtre de l’Ecole d’Art de Bucarest, puis du Cours Florent
en 2010. Monica Tracke est également anthropologue spécialiste de l’Europe de l’Est. Alliant l’anthropologie et l’art,
elle s’intéresse à la transposition artistique des problèmes sociaux à travers la réalisation de films documentaires
(« A country here, a country there », 58’, 2005 et « Derrière les masques », 44’, 2011- co-réalisés avec Alin Rus).
Depuis 2010, elle a joué dans « Le mariage n’est pas un badinage » (création collective), « Richard III »
de Shakespeare, « Grand-peur et misère du Troisième Reich » de Bertoldt Brecht, « Requiem pour une garce »
de David Sauvage, « Zobar, Une épopée musicale tsigane », « Monsieur K » d’Amin ELSALEH, « Orphée et les Bacchantes »
et « La Naissance des Bacchantes » d’Imago de Framboisiers, « En toute transparence » de Bernard Fripiat
et Imago des Framboisiers. Elle donne régulièrement des concerts avec diverses chorales, a chanté et dansé dans
plusieurs comédies musicales et a tourné dans une douzaine de court métrages. Elle a mis en scène des pièces
de Jean Giraudoux, Bertoldt Brecht, Amin ELSALEH, ainsi que plusieurs créations collectives.
Marie lussignol (comédienne chanteuse)
Comédienne, actrice, chanteuse et professeur d'art dramatique pour les Ateliers Théâtre Thierry Hamon.
Elle a été dirigée dernièrement par Michael Lonsdale pour le spectacle musical Faustine de Daniel Facérias
où elle y interprète le rôle titre, dans le spectacle « marie flirte avec Brassens » en 2014, au petit gymnase,
elle est seule en scène, accompagnée d’un violoncelle, où elle récite et fredonne Brassens. En tant qu’actrice,
elle interprète, Jeanne d’Arc au cinéma, dans un documentaire fiction pour la chaîne américaine EWTN et
joue depuis 2012 dans divers clip, films et séries télévisées. Elle joue régulièrement au théâtre depuis 2008,
des spectacles musicaux classiques et contemporains. Dernièrement, elle a mis en scène avec Océane Pivoteau,
la boutique de l’orfèvre, la pièce de Karol Wojtyla qui se jouera le 11 janvier prochain au théâtre st Léon et à
l’Auguste Théâtre à Paris produit par Rejoyce Live.
Musique
Dia Succari (compositeur)
Compositeur et pédagogue franco-syrien (né à Alep le 30 juille t 193 8 et décédé à Suresnes le 3 décembre 2010).
Dia Succari est l'auteur d’ouvrages didactiques et d’œuvres pour instruments divers, soliste et orchestre, orchestre
à cordes et orchestre de chambre publiés aux éditions Billaudot, Leduc, Jobert, Hamelle, Harposphère et Fertile Plaine.
Il utilise les règles de l’harmonie, du contrepoint et de l’orchestration classiques pour intégrer la musique traditionnelle
syrienne dans la composition classique. Il compose également des œuvres originales inspirées de l’histoire du
Proche-Orient et de ses paysages venant du passé.
Michèle Edmont-Mariette (musicienne, interprète)
Pianiste professionnelle. Fait ses études de piano au CNM de Versailles et au CNSM de Paris avec Pierre Sancan,
où elle obtient le 1° Prix de piano et de musique de chambre. Elle est aussi titulaire du Prix de la ville de Paris et
du C.A. de piano. Michèle Edmond-Mariette a participé au Concours International Tchaïkovski à Moscou.
Elle donne de nombreux concerts en France et à l’étranger (dont l’Asie). Dans ses programmes, une place
importante est consacrée à la musique française.
FICHE TECHNIQUE
Samedi 15 Décembre 2018 à 19h00
Le Dernier Spartacus
Théâtre contemporain lyrique
2 comédiennes et 1 Musicienne
Mise en scène Monica Tracke
Avec Marie lussignol et Monica Tracke Musique Dia Succari -
Au Piano Michèle Edmont-Mariette

Contact / Information
Chargé des Relations Presse
Amin ELSALEH
Tél : 06 81 96 97 31
Email :
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Information
https://www.facebook.com/lajusticedesimmortels
Entrée libre - Salle : Auditorium
Adresse
Cité Internationale des Arts
18, Rue de l'Hôtel de ville, 75004 Paris
Métro : Pont Marie L7
Affiche de la Pièce Lyrique

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