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Al-Farabi: biographie, œuvres et publications (liens externes et vers le fond documentaire du site mlfcham) PDF Print E-mail
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Written by Wikipédia et mlfcham   
Sunday, 17 April 2011 14:27

INTRODUCTION

 

Ma recherche plutôt ma compilation intitulée "WHAT COULD BE AL-FARABI “founder of Islamic Neoplatonism” ADDED VALUE?" est  une démonstration qu'Al farabi méritait le titre du second maître à cause de sa projection dans l'espace et dans le temps. J'avais 18 ans lorsque j'ai adopté le tryptique "amour-religion-politique". Aujourd'hui, après avoir découvert la pensée de Farabi et après avoir écrit mon essai publié dans sa 1ère version sur mlfcham "Stochastic Model and Worldwide Conflict Resolution", notamment le paragraphe inachevé "TANGENTIAL BORDERLINE BETWEEN FIRST INTELLECT AND DIVINE INTELLECT", je pense que le scénario le plus élevé dans une approche "top-down" est celui qui réunit les trois composantes de ce tryptique dans le projet politique d'Al Farabi où la religion et la philosophie nous conduisent vers la voie du "first intellect", je disais dans le chapitre "IV-7 Proposed Scenario for LHC (Large Hadron Collider) de cet essai " Except God “infinity” Each essence could be realized in existence (phrase dite par Al-Farabi). By analogy (ce que je pense), each produced particle could be realized in existence before it decays."

Voir aussi le projet: https://www.academia.edu/26057106/Projet_sur_les_r%C3%A9seaux_de_connaissances_

et_la_reconstruction_des_Cit%C3%A9s_Vertueuses_-_Colloque_participatif_Mondialisation_et_Editorialisation_-_MSH_Paris_Nord

 

 

NB: s'il y a une difficulté d'atteindre un des articles utilisez l'association suivante dans une recherche sur Google:

 

Amin Elsaleh Academia AlFarabi

WIKIPEDIA SOURCE

Muhammad ibn Muhammad ibn Tarkhan ibn Uzalagh al-Farabi (en persan : محمد فارابی) connu en Occident sous les noms de Alpharabius, Al-Farabi, Farabi, Abunaser ou Alfarabi est un philosophe musulman chiite persan médiéval[1] . Né en 872 à Faryab en Khorasan[2],[3], aujourd'hui situé en Afghanistan, il meurt à Damas, en Syrie en 950. Il approfondit toutes les sciences et tous les arts de son temps, et est appelé le Second instituteur de l'intelligence.

Il étudie à Bagdad (Iraq). On lui doit un commentaire de La République de Platon, ainsi qu'un Sommaire des Lois de Platon.

Sommaire

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L'origine de Farabi

Il y a un débat sur les origines de Farabi. Les sources les plus vieilles mentionnent une origine perse[4],[5]. Ces sources sont des écrivains perses et non-perses (notamment arabe).

Dans ces travaux, on dit que le lieu de naissance de Farabi est Faryab en Khorassan. Faryab est également le nom d'une région dans l'Afghanistan actuel. Néanmoins, une autre version tout à fait différente est donnée par l'historien médiévale ibn Khallikan (mort en 1282), et certains ont essayé de copier son travail. Dans son ouvrage Nécrologies des Hommes éminents il discute une origine turque pour Farabi et mentionne que Farabi naquit à Wasij dans le territoire actuel du Kazakhstan. Pourtant, ibn Khallikan se voit reprocher par les érudits de n'avoir pour unique but que de prouver que Farabi était un Turc. Il utilise également un nom de famille (nesba)"al-Turk" que Farabi n'a jamais eu. Aujourd'hui dans les ouvrages les plus importants, Farabi est classé dans la catégorie des savants iraniens (perses). L'idée des origines turques semble être soutenue par certains écrivains turcs essayant dans un but nationaliste de faire des liens entre ce savant essentiel et la culture turque en imitant le travail de ibn Khallikan. Les écrivains nationalistes turcs des années 1930 tels Ziya Gokalp regrettaient par exemple que la musique savante d'Istanbul ("musique classique ottomane") fut le mélange d'influences byzantines, perses et arabes et non pas turques.

Biographie

Loin d'être un obscur philosophe médiéval, Al-Farabi fut appelé le "Second Maître" par Averroès (Ibn Roschd) et Maïmonide, le "Premier Maître" n'étant autre qu'Aristote, qui, aux yeux d'Averroès, passe pour avoir établi définitivement la gloire de la philosophie. Al-Farabi est l'un des premiers à étudier, à commenter et à répandre parmi les musulmans la connaissance d'Aristote.

Fils d'une famille noble perse, dans laquelle le père aurait exercé un commandement militaire à la cour turque, vassale du califat abbasside arabe de Bagdad, Abu Nasr Al-Farabi part se former dans la capitale califale. À Bagdad (actuel Irak), il étudie la grammaire, la logique, la philosophie, les mathématiques, la musique et les sciences. Al-Farabi y suit les enseignements de Abu Bishr Matta ben Yunus et fréquente les philosophes chrétiens nestoriens héritiers de la translatio studiorum des Grecs vers le monde arabe, du fait de la fermeture des écoles philosophiques païennes d'Athènes par Justinien en 529. Cette fermeture marque la fin de l'Académie de Platon. Les textes grecs antiques seront cependant sans cesse recopiés et étudiés (seul procédé de conservation de l'époque) dans les centres monastiques de Grèce et à Constantinople. Toujours est-il que les philosophes grecs platoniciens se réfugient à Alexandrie, à Harran et à Antioche en Turquie, avant d'essaimer vers Bagdad. L'exode des philosophes grecs donne lieu à d'intenses traductions du grec en syriaque et du syriaque vers l'arabe. Al-Farabi va fréquenter certains de ces traducteurs, comme Yuhanna (Johannes) ben Haylan.

Son éloquence, ses talents dans la musique et la poésie lui concilièrent l'estime du sultan de Syrie, Seïf-ed-Daulah, qui voulut l'attacher à sa cour. Mais Al-Farabi s'en excusa et partit : il fut tué par des voleurs en route. Selon une autre version, il passa la plus grande partie de sa vie à la cour de Syrie, pensionné par le prince.

Il fut le maître à penser d'Avicenne (indirectement, celui-ci étant né en 980).

En 943, Al-Farabi s'installe à Alep, puis voyage en Égypte, pour revenir mourir à Damas en 950.

Œuvre et pensée

Al-Farabi est un philosophe (il travaille sur les textes de Platon et d'Aristote) qui vit dans un contexte troublé, celui du rapport entre l'islam et les successeurs politiques de Mahomet. Le califat central se morcelle en émirats et en États qui se veulent indépendants. Les détails de la science de la religion et du droit musulman (fiqh) structurent les détails et les discussions qui se développent au sein de la vie intellectuelle en pays d'islam. Cette vie n'est pas monolithique. Al-Farabi, qui est un esprit encyclopédique, s'intéresse particulièrement à la question du régime politique. Il publie un certain nombre de textes qui sont des commentaires, ou des synthèses personnelles sur la philosophie de Platon et d'Aristote : « L'Accord des Philosophes Platon et Aristote », une énumération des Dialogues de Platon, un ouvrage consacré aux Opinions des habitants de la Cité vertueuse et un Sommaire des Lois de Platon.

Bien que parlant d'Aristote (dont au demeurant les Arabes médiévaux semblent totalement ignorer l'ouvrage sur Les Politiques), Al-Farabi consacre tous ses efforts à la philosophie politique de Platon. Il commente La République et distingue deux types d'enseignement : l'enseignement de Socrate et l'enseignement de Thrasymaque (le personnage violent mis en scène dans La République). L'enseignement de Socrate est doux et s'adresse aux philosophes ; mais Socrate périt sous l'accusation d'impiété. L'enseignement de Thrasymaque est un enseignement capable de manipuler les opinions et les passions qui couvent dans la Cité. Il peut aussi bien exciter la Cité que la calmer. C'est dans ces qualités que l'on trouve la fibre du législateur.

Le style de Al-Farabi est un style ésotérique, ou qui emprunte des motifs ésotériques (conformément à des traditions numérologiques qui sont répandues partout). Il est également à l'origine d'une tradition d'angéologie développé par des Perses et des Juifs vers le Xe siècle, qui a été ré-interprétée par Pierre Lévy dans sa tentative de penser l'intelligence collective dans le cadre d'Internet et des NTIC.

Œuvres d'Al-Farabi

Les originaux de plusieurs de ses ouvrages sont perdus, mais il en subsiste des versions hébraïques. Ses ouvrages majeurs sont :

  • une Encyclopédie, qui se trouve manuscrite à l'Escurial,
  • un Traité de musique,
  • les Opuscula varia, dans lesquels on trouve un Traité sur les sciences et un Traité sur l'entendement où il développe la doctrine d'Aristote sur ce point.
  • En latin : Corpus platonicum medii aevi. Plato latinus, édi. par R. Klibanski, 1950 : De Platonis Philosophia d'âl-Fârâbî et Traité sur les 'Lois' de Platon, d'al-Fârâbî.
  • De l'obtention du bonheur , première partie d'une trilogie Les deux philosophies, Allia, 2005, (ISBN 284485186X), texte partiellement en ligne books.google.fr
  • La Philosophie de Platon , deuxième partie de la trilogie,(ISBN 2844850979), la dernière, La Philosophie d'Aristote, n'est pas disponible en français; traduction anglaise partiellement en ligne books.google.fr
  • Épître sur l'intellect (Risâla fî-l-'aql), trad., L'Harmatan, 2003 (ISBN 274751501X) [1];
  • Traité des opinions des habitants de la cité idéale (ISBN 2711610365);

Études sur al-Fârâbî

  • Al-Fârâbî, Philosopher à Bagdad au Xe siècle, présentation et dossier par Ali Benmakhlouf, Traductions par Stéphane Diebler, glossaire par Pauline Koetsch, bilingue arabe-français, Seuil, coll. "Essais/Points", 2007 ISBN 2020481618
  • , Philosophy and Exegesis in al-Fârâbî, Averroes, and Maimonides de Carlos Fraenkel, dans M. Achard et F. Renaud (éds.), Le commentaire philosophique (I), Laval théologique et philosophique, 64.1, 2008, p. 105-125.
  • Leo Strauss, Le Platon de Fârâbî , Traduit de l’anglais et annoté par Olivier Sedeyn, Paris, éd. Alia, 2007, ISBN 2844850995.
  • La Théorie de l'image chez Al-Farabi de Fredj Bergaoui, éd.Anrt, 1988, 788 pages.
  • Farabi et l'école d'Alexandrie, des prémisses de la connaissance à la philosophie politique de Philippe Vallat, Vrin, 2004, ISBN 2711617076, ISBN 9782711617074, texte partiellement en ligne books.google.fr
  • (en) Al-Farabi and His School de Ian Richard Netton, Routledge, 1999, ISBN 0700710647, ISBN 9780700710645, texte partiellement en ligne books.google.fr
  • (en) Alfarabi and the foundation of Islamic political philosophy de Muḥsin Mahdī, University of Chicago Press, 2001, ISBN 0226501868, ISBN 9780226501864, texte partiellement en ligne books.google.fr
  • (en) Al-Fārābī and Aristotelian syllogistics, Greek theory and Islamic practice de Joep Lameer, éditeur Brill, 1994, ISBN 9004098844, ISBN 9789004098848, texte partiellement en ligne books.google.fr
  • (en) The poetics of Alfarabi and Avicenna de Salim Kemal, éd.Brill, 1991, ISBN 9004093710, ISBN 9789004093713, texte partiellement en ligne books.google.fr
  • (en) Al-Fārābi: founder of Islamic Neoplatonism, his life, works and influence de Majid Fakhry, éd. Oneworld, 2002, ISBN 185168302X, ISBN 9781851683024.
  • (en) The Political Writings. Selected Aphorisms and Other Texts d' Alfarabi, traduit par Charles E. Butterworth, éd Cornell University Press, 2004, ISBN 080148913X, ISBN 9780801489136, texte partiellement en ligne books.google.fr

 

Source partielle


 

Notes et références

  1. Henry Corbin History of Islamic Philosophy ISBN 978-0710304162
  2. a b c d e f g h i j Dimitri Gutas, "Farabi" in Encyclopædia Iranica, Online Edition 2005-2007; accessed March 1, 2007.
  3. (in Flügel p.263)
  4. Ebn Abi Osaybea, Oyun al-anba fi tabaqat at-atebba, ed. A. Müller, Cairo, 1299/1882. و كان ابوه قائد جيش و هو فارسي
  5. Arabic: و كان من سلاله فارس in J. Mashkur, Farab and Farabi, Tehran,1972. See also Dehkhoda Dictionary under the entry Farabi for the same exact Arabic quote.

Liens externes

Publications sur le site mlfcham

 

 

 

 

 

http://www.mlfcham.com/v1/index.php?option=com_content&view=article&id=1572:philosophie-politique-et-structure-de-la-cite-ideale-chez-platon-et-al-farabi-&catid=302:arabic-and-islamic-philosophy&Itemid=2113

 

 

 

http://www.mlfcham.com/v1/index.php?option=com_content&view=article&id=1579:-al-farabi-book-of-letters-kitb-al-h-uraf&catid=358:-al-farabi&Itemid=2120


https://www.academia.edu/8527020/WHAT_COULD_BE_AL-FARABI_founder_of_Islamic_Neoplatonism_ADDED_VALUE

http://www.mlfcham.com/v1/index.php?option=com_content&view=article&id=1572:philosophie-politique-et-structure-de-la-cite-ideale-chez-platon-et-al-farabi-&catid=302:arabic-and-islamic-philosophy&Itemid=2113

http://www.mlfcham.com/v1/index.php?option=com_content&view=article&id=1579:-al-farabi-book-of-letters-kitb-al-h-uraf&catid=358:-al-farabi&Itemid=2120

https://www.academia.edu/8527020/WHAT_COULD_BE_AL-FARABI_founder_of_Islamic_Neoplatonism_ADDED_VALUE

http://www.mlfcham.com/v1/index.php?option=com_content&view=article&id=694:al-farabi-dans-the-routledge-encyclopedia-of-philosophy&catid=302:arabic-and-islamic-philosophy&Itemid=1430

http://www.mlfcham.com/v1/index.php?option=com_content&view=article&id=1522:a-propos-du-second-maitre-le-philosophe-medieval-al-farabi&catid=352:correspondance&Itemid=2054

 

La relation entre Platon et Al-Farabi est explicitée par cet enseignement philosophique d'un père à son fils. Cette tentative fort originale de faire valoir le patrimoine de l'humanité est fort nécessaire à un public qui a un fort besoin de découvrir et de consolider son héritage.

EXTRAIT (La Cité Idéale !)

 

La liste des articles est beaucoup trop longue pour qu’on puisse tout lire.  Mais en parcourant différentes pages mon père finit par me dire :

- tu sais ce qui m’intéresse moi chez ces deux philosophes ?

- et comment veux-tu que je le sache ?

- C’est la Cité Idéale.

- Cité idéale ?

- Oui Philippe. Dans un livre qui s’intitule « La République » pour Platon et « Les  Idées de la cité vertueuse » pour Al-Farabi  ces deux philosophes ont imaginé une cité idéale.

- Idéale ?

- Tu sais des fois, quand on est en train de discuter avec quelqu’un, tu dis « l’idéal pour moi serait de … » et d’autres diront : « la femme idéale » c’est celle qui ….

- Celle qui quoi ?

- Non c’est un exemple

- Et bien !

- Idéale est synonyme de ?

- La plus jolie des femmes

- C’est tout ?

- La plus gentille !

- C’est tout ?

- La plus intelligente

- C’est tout ?

- Qui m’aime le plus au monde, une femme faite pour moi et moi fait pour elle.

- Et bah, dis donc on dirait que c’est un sujet sur lequel tu as déjà longuement réfléchis !!!

- Et alors, tu ne vas quand même pas exercé ta censure ?

- Perficere

- Pardon !

- C’est un mot latin pour dire « parfait »

- Et donc ?

- Idéale est synonyme de ?

- Parfait

- Et le contraire de parfait ?

- Imparfait voyons papa ! mais tu sais, soit tu ne veux pas répondre à ma question soit tu ne connais pas, toi non plus, la réponse.

- La réponse à quoi ?

- Depuis hier je te parle de la chanson du Tango, et toi tu tournes autour du pot, tu me parles de cité idéale, de ceci et de cela, de tout quoi, sauf de ce sur quoi je te questionne.

- Sois patient.

- Il y a des limites quand-même !

- Il est quelle heure ? il faut qu’on aille chercher  Théophile chez Tony.

Last Updated on Thursday, 16 February 2017 15:32
 

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