Je m’en vais en ces vers jonchés de commentaires 1 Vous décrire en détails la famille de mon pèren Et de ma mère aussi afin que l’avenir Garde comme je les sus, écrites, mes souvenirs Une petite histoire parfois bien parsemée 2 De l’Histoire majuscule qui au fil des années Vit passer des personnes et des hauts et des bas Sans laisser toutefois ceux qu’on ne voulait pas
De ces gens comme il faut qui battirent cette famille 3 Je parlerai de tous, même s’ils mirent une bille Dans la machine complexe de la vie quotidienne Chaque un aura sa vue et bien voici la mienne Tout commença pour nous avec Salim Chahine 4 Qui amputa le Debs de part son patronyme Il donna sa sœur Rose mieux connue comme Wardeh A Anastase Gogas qui mourut sans tarder Wardeh ne parlait grecque ni Anastase l’arabe 5 Comment se parlaient ils, est vraiment un Sarabe Les cinq ans qu’ils passèrent dans l’antre conjugal Ne pouvaient sans nul doute être des plus frugales Anastase mourut pendant le jeun Pasqual 6 En l’année soixante quatre afflige du grand mal Sa jeune femme aussitôt coupa rapidement court Aux liaisons hellènes qui l’assaillaient toujours Pour prendre les enfants de leur pauvre défunt 7 Les éduquer les choir en mémoire c’est certain De ce frère Anastase venu d’Alexandrie Qui avait a Damas malheureusement périt Elle avait de bons liens dans le Patriarcat 8 Détruisit tout d’un trait ce qui la rattacha A la famille Gogas et retourna leurs lettres Destinées a l’adresse qu’ils ne purent connaître Anastasia sa fille mourut en soixante douze 9 Le cou brise d’un coup raide sur la pelouse Du jardin d’à côte. On dit que la voisine Aida, Dieux sait comment, cette décision divine Wardeh dans sa panique, par son comportement 10 Ne voulait aucune trace de son cher si devant. Son fils ne fit de même. Comme il lui fut très cher Nomma son second fils Anastase pour son père Je me fis un devoir de retrouver leurs traces 11 En neuf cent quatre vint je fis la connaissance De Patrick Theros des Etats-Unis qui dit Connaître une Gogas dans les Etats-Unis Nous pûmes la rencontrer à Washington un jour 12 L’air de famille est la. On dirait Rose Bachour Sophie nous raconta sa jeunesse en Egypte Nicolas Anastase et Jorgui et la suite Se répétaient comme nom à chaque génération 13 Chez eux comme chez nous sans aucune variation Cette rencontre fut sans suite. Les siens non enthousiastes Manquaient ce qui me pousse. Ce qui me fut néfaste Nicolas prit d’abord le surnom de Roumi 14 Plus tard devint Chahine aux documents soumis Aux autorités turques ou plutôt Ottomanes Qui l’affectèrent comme clerc parmi les torjoumanes Il gravit promptement en longues enjambées 15 Les échelons et grades et devint cinq années Plus tard officier de police. Et sous le Roi Fayçal ce sous directeur devint de sur quoi Directeur générale en mille neuf cent vingt cinq 16 Lorsque Hamdi Jallad déroba touts les sacs Du ce train transportant le mensuel en or Qui partait au Hauran pour remplir son trésor Damas se réveilla un matin par la suite 17 Aux cris des Hauranais demandant qu’on soit quitte Par le renvoi sur l’heure de l’auteur de ce crime Hamiha Haramiha fut leur chant et leur rime Il conduisit sa tache avec cœur et patience 18 Et trouva de ses paires de la reconnaissance Ses obsèques déroulées en l’année trente deux Marquèrent l’apothéose de cet homme généreux Il épousa Loulou la parente lointaine 19 Fille de Mansour El Debs un prince de la plaine Bekaa. Sœur de Georges de Saada et Catherine Les sœurs laissairent leurs dotes pour les causes qu’on devine Prétendant affirmer que la porte reste ouverte 20 Du foyer paternel. Ce qui fut une perte Car Jerios peu actif ne fit rien pour sa part Pour garder pétillant le grand feu de son phare Son fils unique Mansour mourut à vingt neuf ans 21 Olga femme de Chafik engloba tout le clan Des Debs de Maalaka, des terres de la vallée. Nous reçûmes de l’orge pour bien nous consoler Cette histoire est la tienne, mon cher cousin Elie 22 De ta mère ma tente, de Joseph de Lily Qui partirent au Brésil en dix neuf cent vingt trois Pour vivre a Rio comme des petits Rois Elle insista un jour à mon parrain Najib 23 De revenir voir son pays, ses Habibes Elle débarqua en Mars en l’année trente neuf La guerre vous bloqua. Vous rentrèrent saint et sauf Six longues années plus tard en neuf cent quarante six. 24 Marie est souvent retournée Dieu merci. Ta sœur nous visita un jour en Angleterre Elle portait le mal qui la mettra en terre Docteur Edouardo de la famille Haddad 25 L’épousa. Et papa qui était comme son Dad Lui envoya des mètres d’une étoffe en brocart Sa robe de mariée fut une chose a part Une copie de leur film entrant en cathédrale 26 Nous fit vivre avec vous de manière intégrale Vos joies. Et tu portais des moustaches très noires Lily aux bras d’joseph, Marie régnait ce soir Elle eut ses trois enfants Sylvio et Mariza 27 Plus tard Edouardinio qui devint avocat Sylvio devint docteur, très brillant on nous dit S’éloigne quelque peut, et oublie qui je suis Il me reçu très bien a la première visite Mais ne daigna me voir à la deuxième visite Comme on demande rien et chacun a ses causes J’ai rapidement mis fin, et ce fut chose close Mairiza resta proche en dépit du mutisme 29 Il me suffit d’un geste pour que son altruisme Et son amour enfui dans son fond hermétique Surgisse d’un sourire tout à fait sympathique Joseph nous visita quelques années plus tard 30 Salma est à son bras. Je pleurai a les voir Ils eurent trois enfants. L’ainée est Liliane Le Docteur Zezinio. Ricardo fin de gamme Puis ce fut notre tours Dounia et moi-même 31 De visiter Rio et Pitanguy de même. Vous ouvrâtes vos maisons. Salma donna sa chambre Vous nous fîtes déguster du fejoume couleur ambre Churascaries un jour et Teresopolis 32 Visitée par le chemin de Petrópolis Tout cela était neuf, mais tante Marie avant Nous racontait tellement, on se sentait savants Nous connaissions très bien ses visites régulières 33 A Possos des Caldas station balnéaire Nous savions ses secrets et tous ses petits trucs Au piano, si agile jouait la marche turque Le « que falla » du jeune Ricardo Elabras 34 Raisonne jusqu’aujourd’hui. Et j’oublie Béchara Car j’ai appris chez vous qu’il était de coutume Que le nom de la mère prés du père se consume Vous nous avez choyés autant toi que ton frère 35 Pour nous faire plaisir vous ne saviez quoi faire Vous remplîtes nos sens de votre belle citée Et nos cœurs et nos âmes de la félicitée Mary nous démontra amour sans équivoque 36 Puisqu’elle voulu pour nous s’habiller de la toque Et apprendre la langue parlée dans l’Hexagone Et dépasser les gens sortis de la Sorbonne Grace à Sergio je vis la radio Brésilienne 37 Annoncer ma venue et qu’a cela ne tienne Renato, Roberto enfin toute la clique Juraient haut notre nom dans toutes les Amériques Nous sommes vite revenus en quatre vingt et huit 38 En congres cette fois. Vous remplissâtes nos nuits Mes journées bien comblées de ces présentations Sur le seul nerf facial et ses associations Nous visitâmes les tombes de Nagib et Marie 39 Et pleurâmes sur la pierre de la pauvre Lily Rien ne doit tant qu’on vit amoindrir tous ces liens A chacun d’essayer de les passer aux siens Enfin en deux milles cinq tu décidas soudain 40 De faire le trajet et couper le Jourdain Tu restas une quinzaine et t’esquivas trop vite Personne entre nous n’a voulu que tu quittes. Lorsque je pense à toi bien après ton départ 41 Que jamais Dieu ne faits ses choses au hasard Que les mers et les terres qui séparent nos corps Ne firent aucun obstacle aux appels de nos cœurs Nous nous sommes soutenus et d’un commun élan 42 Nous revîmes ensemble les belles neiges d’en temps Comme si Anastase est toujours parmi nous Fait appel à Nagib d’aller chercher Loulou Sa Nash clignotant dans la vallée qui monte 43 Signe avant coureur de l’arrivée, qui compte Pour nous tous, tant de joie et tant de bonnes choses Qui jaillissent de son coffre vers les armoires closes Que de fois n’as-tu pas ses grands pas enfourchées 44 Que de cimes tu montas que de descentes cachées Tu empruntas en course et pour bien revenir Munis de ces perdrix qu’on reviendra rôtir Tu as connu mon père bien mieux que moi-même 45 Tu avais l’âge propice, j’avais des joues si blêmes Tu nous informas tous de la petite histoire Tu as vécu pour nous ce qu’on ne pouvait voir Marie gouttant du doigt une nouvelle recette 46 D’un gâteau délicieux pour bien orner la fête Recette avancée par la chère tante Suzanne Qui organise la fête de Claudie à Bloudane Et survint oncle Georges l’aine de la famille 47 Au front si généreux et aux yeux qui pétillent Sa bonté son allure ses gestes gracieux On croyait à le voir qu’il nous descend des cieux Avocat répute pour ses justes visions 48 Ses qualités de maitre attiraient l’attention Ministre du trésor ou bien de la finance Il affirma toujours sa science et sa présence Anastase restait un académicien 49 Refusa d’être ministre accepta le Doyen De cette faculté enseignant Médecine Il cherchait le savoir même s’il était en Chine Il a loué Bloudane soucieux de son père 50 Atteint d’une néphrite, se devait changer d’air Apres quatre ans de bail la famille concordante Il l’acheta en or et paya dix fois trente 51 Cette maison devint vite résidence familiale Tous les Chahine venaient en période estivale Plus tard nous prime leur place sans que cela n’influe Ou déranger d’ailleurs des visiteurs, leur flux Chacun a son histoire tout coin à son histoire 52 Cette terre nous reflète elle est notre mémoire Son air rajeunissant ses fruits ses gouts ses gens Sont un tout sans pareil non comptable en argent Aujourd’hui l’est encore bien que peu fréquentée 53 Cette maison reste pour nous une maison hantée Par les âmes de ceux qui nous donnèrent la vie Pourquoi donc s’acharner a la vendre a tout prix Yvonne et Anastase passèrent leur nuit de noce 54 Dunia et Nicolas y célébrèrent leurs noces Les enfants des enfants et les fruits de ceux-ci Mangèrent de sa terre et goutèrent ses fruits Que de jeux que de danses que de tables garnies 55 Que de gens petits et grands que de très chers amis Partagèrent nos moments et riaient avec nous Y dormir une nuit apaise les courroux Gardez la mes enfant elle est un sur refuge 56 Elle nous abrita tous dans les pires des déluges. Quant la guerre éclairait le ciel derrière l’Hermon Nous nous sentions sauf, sous le son du canon Que te dire d’Yvonne toujours aussi présente 57 Qui organise tout sans être trop présente Qui distribue les taches sans engendrer les cris Des enfants autour d’elle qui en connaissent le pris D’un changement d’humeur et tout ce qui en sui 58 J’en garde quelques traces et jusqu'à aujourd’hui Le son de Nicolas émis par amitié Ou bien crie si fort pour que je dise pitié. Elle vient de Tripolis capitale du nord 59 Son père était banquier qui perdit son trésor. Mais tout n’est pas argent, et pour ses beaux yeux bleus Papa trouva son sort et exhaussa ses vœux Nous restâmes toute sa vie entrain de l’imiter 60 Que ce soit sa sagesse ou bien en sa bonté Elle garda son sourire et sa splendide allure Et mourut en princesse soufrant mais sans murmures Ses amies de Dar el Saadeh lui donnèrent 61 Deux mois après sa mort l’occasion de lui faire Une oraison funèbre. Mille personnes assistaient Les larmes venaient aux yeux lorsque je leur citais Comment la vie lui fit des cadeaux par milliers 62 Comment elle sut charmer aimer et oublier Seule la mort de Samia pendant c’est incendie Mortifia tous ses sens. Resta toute sa vie Une mémoire brulante et un sujet tabou 63 A ne jamais ouvrir lorsqu’on est entre nous Autrement notre Yvonne ne serait pas Yvonne Que son nom dans nos cœurs à tout jamais résonne. Tous le monde est parent dans Tripolis ville 64 Du moins chez les familles qui comptaient moins que mille De l’église orthodoxe. Les Nofal les Nahas Les Yenni les Ghrayyeb les khlat et les Chammas Pour n’en nommer qu’un peu. Oh oui les Katseflisse 65 Etaient donnés très riches et même de père en fils Une de leur parents Karimeh Dame Sara Cadra la vie d’Yvonne a Damas et sera Avec elle très amies. Fit son apprentissage 66 Dans les façons syriennes. Elle comprit le message Et restèrent confidentes le reste de leurs vies Leurs fils respectifs restent toujours amis Sa mère Julia de la famille Habib 67 Lui conseilla de prendre ce prétendant toubib Et sortir comme Youmna du cercle financier Ou faillites et pertes créaient des créanciers Yvonne candidate que Tripolis vénère 68 Pris très au sérieux l’opinion de sa mère Elle trouva brillant ce nouveau candidat Et pencha tout de suite de le suivre au pas Leurs fiançailles furent courtes le monde étant en guerre 69 Trois visites suffirent pour ne faire marche arrière Leurs noces chez Youmna le dix sept d’octobre Virent plus de soutanes que des costumes sobres Un concile rassemblait les prélats orthodoxes 70 A la ville de Beyrouth. Ils arrivèrent en force Alexandre en premier donna bénédiction La mariée ne sort, c’est bien la tradition, De sa maison qu’épouse. Ce qui se produisit 71 Ils allèrent à Bloudane en voyage de noce Tout suivait l’étiquette et tous avaient raison Et ils furent reçus dans cette belle maison Damas ouvrit ses bras à la belle mariée 72 De chacun à chercher ne point la contrarier Elle, la radiante jeunesse, très sure d’elle-même Trôna sans hésiter et compris le système Pris en charge son foyer, ordonna ses finances 73 Ouvrit la porte grande et fit sa révérence Aux amis de mon père lui qui aimait le monde Il s’émerveillait d’elle. Ne perdit une seconde Pour lui montrer combien cette nouvelle vie 74 Le charmait et bouclait tous ces longs becs de pies Elle sut mettre une fin à tous ces courtisans Qui dépensaient l’argent récolté ardemment Limita l’influence de sa belle famille 75 De ces gens bloudannais de leurs frères de leurs filles Qui tous avaient une part au continuel festin Elle fermât les armoires soudain un beau matin Les grognards durent comprendre et très vite sans doute 76 Que la barre tenue en force leurs laissaient que les soutes Changement de tactiques ou bien longue patience Réduit le gaspillage sans changer l’intendance La fille et petite fille de ces gens de la banque 77 Savait gérer sans peine. Un autre atout sa langue Adoucissait les mots avortait les conflits Tout en ne délaissant les autres taches aussi Banque Habib recruta en Georges de Nahas 78 Un agent sans reproches pour occuper le Ras De la petite pyramide de ses fonctionnaires Qu’il géra proprement en homme débonnaire Et petit à petit avec le temps qui passe 79 Banque Habib deviendra banque Habib et Nahas Puis Nahas et Habib et Georges a la tête Trouva le court chemin qui la prit a sa perte Il garda toutefois caches sous la matrice 80 Les gros lingots de jaune pour les jours propices Elles le portèrent sans frais pendant toute la guerre Il endotta aussi comme il fut très bon père Chacune de ses filles le jour de ses noces 81 Pour que leur mariage se déroule sans entorses Le Mouffarege prit en plus de la belle Laure Des amphores remplies de ces beaux lingots d’or Il garda sans nul doute et la part du lion 82 Et il prit comme épouse la plus belle de Sion. Anastase et Georges le Juge Chéhadé Grognèrent un court instant avant de s’évader. Nasri s’en moquait fort, il avait d’autres chats 83 Découvrir le mouvement qui ne s’arrête pas. Donnait sans fort souffrir des cornes a Odette Laissa de ses liaisons une fille chouette Doué énormément et dans plusieurs domaines 84 Rien n’arrêtait sa fugue étonnait les mécènes Le premier au Liban a l’école mécanique Reçu comme cadeau un moteur électrique Il abhorre le simple et cherche ce qu’il aime Il inventa, construit, résout tous les problèmes 85 Dans les complications. On courait l’acquérir Quand les machines bloques ne voulait plus partir Il est mort par bêtise d’un crime chirurgical 86 La vésicule biliaire lui fut chose fatale Theodeau ligota l’artère hépatique A la place par mégarde de l’artère cystique Trois orphelins une veuve portèrent noir son deuil 87 Sa femme cancéreuse le suivit au cercueil Son ainée Andrea aussi perdit la vie La cause du coup de balle ne fut jamais suivit Liliane épousa Chafik Haydar pour toujours 88 Aida femme de Georges de la famille Ghandour Georges aura comme prévu une brillante carrière Couvrant ainsi de joie la famille toute entière Fervent homme du Christ Docteur d’éducation 89 Comme vice président il conduit la gestion De l’université sur Balamande bâtie Doyen en même temps de la théologie Ses actes ses pensées ses justes décisions 90 Le rendent indispensable comme un homme de vision Il donne aux réunions qu’il préside la chaire Missives devenus simples tellement elles sont claires Camille prétendait moins, il adorait les courts De tennis, et préférait le luxe des alentours Des cercles de jeux, des belles promenades Des restaurants d’Ehden et ses belles cascades. Ses partis de tawleh avec le président 92 Me furent salutaires. Camille intervenant Mis mon nom sur la liste des personnes acceptées D’obtenir du Liban sa nationalité Très proches ils étaient la benjamine et son frère 93 Leur tendresse jaillissait des beaux yeux de leur mère Le restèrent toute leur vie la transmirent a leur proches Il avait du gout, état beau et sans reproches Il épousa Aimée et l’aima toute sa vie 94 Elle la voix des anges elle est vraiment jolie Nicolas son ainé fit carrière aux ciments Jacques le cadet est un homme charment Youmna eut trois enfants ayant épousé Georges 95 Qui saignait de son nez lorsque son soutien gorge Dévoilait le samedi ses beautés bien caches Il devait nonobstant prendre la chevauchée Voué a travailler la terre de son père 96 Le curé de Kousba s’acharnait à faire taire Les voix qui le poussaient a donner une chance Au brillant petit Georges pour fuir la carence Ne voulant rien entendre mais Georges plus astucieux 97 Avalait tout les livres qui tombaient sous ses yeux Si bien qu’il réussit à l’ombre des oliviers A obtenir le Droit et être des premiers Il fit une carrière dans la magistrature 98 Qu’il termina comme membre de la plus haute cour Il fut pour sa droiture procureur général Quand tout Beyrouth choquée vous criait au scandale C’est homme est archétype de la morale chrétienne 99 Il m’enseigna tout jeune les belles valeurs humaines Chaque semaine j’arrivai samedi à midi Pour voir son élégance mangeant du refroidit Tout pour lui était ordre et organisation 100 Il abhorrait le bruit poussait les séditions De son grand. Pas du tout le portrait de son père. Tellement Georges était bon et qu’il se laissait faire Michel le phalangiste et grand admirateur 101 De Pierre Elgemayel et collaborateurs Fit carrière peu brillante comme clerc subalterne Epousa une matrone au visage rendu terne Par l’effet de l’acné et autres affections 102 N’attirait pour cela aucune des attentions. Abouhalka prit Laure qui n’avait de sa tante Que le nom sans la forme. La vie peu fatigante Qu’elle passa avec lui se termina soudain 103 Lorsque, cœur défaillant, il mourut sans un clin Parmi les grandes richesses qu’il laissa âpres lui On trouva deux sandwiches. Vous savez ce qui sui Gaby était mon frère que j’aimais comme moi-même 104 Je l’aimais tendrement il me traitait de même En lui est concentrée les belles qualités Distribuant partout ses services ses bontés Il ne manquait jamais le dimanche la messe 105 Et même parfois aussi il allait à confesses Des fesses il accepta ce que Mouna offrit Qui lui donna en plus leurs deux splendides fruits Il débuta carrière chez les Abi Jaoudeh 106 Finit comme directeur générale puis était A un autre grand poste, Félix liquidant Patrimoine paternel, ne perdit un instant Un jour il senti fort la tête qui lui tourne 107 L’IRM démontra une tumeur qui séjourne Au lobe pariétal de son très saint cerveau L’emmena en deux ans à Kousba le Tombeau Mouna vêtu de blanc avec sa fille Nadine 108 Epaulaient l’ainé Georges d’une manière anodine Jamais fut prononcés en termes aussi justes L’oraison d’Elias devint comme les musts Ils pleurèrent nous pleurâmes et pleureront toujours 109 A la pensée qui viens ressusciter l’amour Qui venait sans effort lorsqu’on pense a cet homme Dieu merci il laissa pour nous son second tome Moufarege était autre, lui donna six enfants 110 Il en aurait fait plus s’il avait eu le temps Mais mourut brusquement d’une crise cardiaque Tout l’argent ne fit rien même sa Cadillac Député du Koura y fit tellement de bien 111 Que les gens d’aujourd’hui se prétendent des siens Leurs routes et leurs écoles se souviennent de lui Ainsi que Mont Michel car il y fit son nid Il avait juste fait d’avant que de mourir 112 Un job mal investi dont Laure allait souffrir Un certain mec Willy de la continentale Lui usurpa un cheque d’une somme monumentale Il dut pour faire face à ce manque soudain 113 De la liquidité vendre un beau terrain Mais sa fortune était tellement bien dotée Soixante années passèrent sans l’avoir emportée La mort emporta deux des six enfants de Laure 114 Leila mourut soudain victime de son corps Aux artères bouches par trop de nicotine Lodi par contre mourut par excès de tartines Michel, il redressa le manque en personnel 115 En ayant trois beaux fils mais pas une donzelle Zeina épousa Jacques à l’Alep si lointaine Mais visite sa mère presque chaque quinzaine Simone appelée d’après ce que l’on dise 116 D’une amie a papa apparemment exquise Dirige dignement la maison de son père Est l’amie très intime de sa splendide mère Il reste le benjamin de cette descendance 117 Que je laisse pour la fin pour faire ma sentence C’est bien Jacques qui vit une journée d’octobre La chute d’un objet allait régler son sort Il demande à sa sœur de lui donner à boire 118 Puis alla chercher l’eau mais sans apercevoir L’imbécile sur le toit enlevant contrepoids Poses pour que la grue ne se renverse pas Son dos fut fracture et la douzième dorsale 119 Lésa le câble nerveux et ne fit que du mal Lorsqu’il su la sentence de la paraplégie Il affronta son mal avec toute l’énergie D’un homme en ses vingtaines, en plus as de ski 120 Chasseur si assidu de ce qui vole et cris A Bloudane Anastase fut de lui bien fâché Lorsque ses merles noirs eurent la tète tranchée Il prit avec sagesse cette décision finale 121 De faire de la France son autre pays natal Gravit les échelons de l’IBM de France Devint rapidement donneur de sentences Commença la grand chasse foret de Rambouillet 122 En domaine qu’il paya chaque année par milliers C’était son violon d’Ingres et dans tout le quinzième Chaque un des restaurants voulu qu’il fasse de même Car il vendait cher le gibier de la chasse 123 Aux chefs culinaires qui recherchaient la classe Que ces animaux morts des balles biens visées Plaisait beaucoup à cette clientèle avisée Il apprit sans tarder que dans toute sa famille 124 Il est le seul a faire engraisser toutes les billes Pas un seul ne pourra prétendre dans le futur A avoir échappé bien que ce fut très dur A cet homme qui donnait chaque instant de lui-même 125 Pour redorer blasons et écrémer la crème De ce grand patrimoine que laissa grand Michel La maison Bechemezzine devient presque un hôtel Chaque fois qu’aux villages en cent lieux tout au tour 126 On sache que Jacques est la, on vient lui faire la coure Pris en charge ses neveux qui devinrent ingénieurs Les traita plus qu’un père en regardant ailleurs Dieu su le combler et combler sa chère mère 127 Car tout autre que lui serai jeté par terre Il m’aima comme je l’aime il aime les descendants De sa chère tante Yvonne qu’il pleura ardemment Retournons à présent à la famille Chahine 128 Par-devant mes yeux leurs profils se dessinent Parlons-en si possible sans oublier personne Pour qu’a nos descendants leur mémoire raisonne. Rose l’économiste qui fut grand majordome 129 Que l’astuce consistait à n’être qu’économe Qui nous bourra pendant les trois mois de vacances Des produits de la terre de courgettes sans semence Celles-ci peuvent être fraîches ou farcies ou bien frittes 130 Ou hachées ou aux œufs ou bien a la marmite Nous-mêmes devînmes courgettes avec le temps qui passe Rien que des courgettes que des courgettes remplacent Du Bachour le Toufic ce grand chef militaire 131 Qui remporta jadis une bataille sanguinaire Rose était seulement la fille de Nicolas Qu’il traita gentiment lorsqu’il n’était pas la Il attaqua de nuit le kibboutz sioniste 132 De Meshmar Hayerden camouflant toutes les pistes Ses soldats couvrirent de matelas tous les fils De barbelés. les enjambèrent en une seule file . Les troupeaux de moutons avaient un peux avant 133 Piétine champs de mines. Oh Dieux que c’est savant Fawzi el kawoukgi lui déroba sa gloire Prétendant de sa tète jaillissait ce savoir. A leurs noces on me voit en pantalons courts 134 Les nombreux invites remplissaient toute la cour De la maison Chahine dedans la vielle ville Et on comptait déjà leur descendance par mille Ce ne fut pas ainsi mais Dieu intervenant 135 Féconda de justesse et combien surprenant Un des derniers ovules ou peut être la dernière. Naquit alors Hanna qui fit comme carrière Le métier d’Hippocrate en spécialiste de peau 136 Ecxerssa a Tartous mais succomba trop tôt Je me rappelle combien fut notre jouissance Quand les lapins Nachman rendirent leur sentence Safita nous donna en plus du Bachour 137 Un autre spécimen dans le docteur Jabbour Il épousa Claudie s’occupa de Suzanne Quatre charmantes filles pour récolter la manne Furent les fruits bien juteux de leur union sacrée. 138 Elles attendirent longtemps pour voir l’hyménée Puis soudain toutes les quartes en l’espace d’un mois Jurèrent devant l’hôtel leurs serments d’une seule voix Karim prit Joumana et Mouhanad Malda 130 Nadine choisit Hayssame et Habib la Maya Mixage pittoresque mais pas du tout classique Il porte toutefois le sceaux œcuménique Le Christ et son pape s’entourent du Prophète 140 Et son cousin Ali, pour compléter la fête. Puis arrive en dernier le pauvre Orthodoxe Nous criâmes alors mon Dieux quel paradoxe. Tante Aghnie était tendre parfois mélancolique 141 Cuisinait à merveille le récent et l’antique Sous un sourire si beau son âme n’est que chagrin Cachait mal toutefois l’angoisse qui l’étreint Qui dit angoisse dit Jean, époux pandoncrator 142 A sa voix nous mutâmes tellement il est ténor Je revois comme un rêve sa main munie d’un pain De mjaddara remplie avalée tout d’un train Sa main était énorme autant que son orgueil 143 Il est le centre de tout et sur tout à son œil Surtout aux femmes des autre on nous dit sans malice Il séjournait souvent entre leurs grosses cuisses La prima courtisane la madone Salwa 144 Lui porta des œillets et une caisse de halwa Le jour de son départ en voyage de noces Pour Aghnie à son bras ce fut vraiment atroce Elle porta toute sa vie une plaie toute cuisante 145 Elle ne souffrit pas seul brisant en débutante Le reste de sa famille sans que Hanna grand bek Se souciant de lui seul n’ouvrit jamais le bec Sauf une fois à Yvonne il pleurnicha bien fort 146 Qu’Aghnie durant leur Acte lui parlait des amphores Qu’elle emporta jadis de son voyage en Grèce Oubliant qu’il suait entre ses belles fesses Enfin pour être juste Hanna était grand homme 147 Remplissait ses fonctions écrivit maintes tomes M’appris de ses richesses que seul lui connaissait Généreux magnanime du berceau au fossé Anastase et Hanna étaient de bons copains 148 L’un complétait l’autre, aussi étaient cousins Ce duo travaillait d’une vision commune A parer les dangers qui hantaient leur commune L’église d’Antioche passait par une crise 149 Le Patriarche malade permettait la main mise Des membres communistes et leurs sympathisants Sur les affaires internes étant sans défendant Les cousins réussirent à gagner leurs deux places 150 Aux élections requises dans toutes les paroisses Et furent membre dans la Commission de l’église Et arrêtairent ainsi une grande bêtise Hanna bek le seigneur était impressionnant 151 Fut-ce comme magistrat ou secrétaire d’état Il délivrait promesses résolvait des problèmes Rares sont qui prétendent avoir agit de même Que Dieu ai son âme ainsi que son épouse 152 Et mon cher Abdallah le premier de leurs pousses. Lui aussi fut grand âme mais mon Dieu quelle bêtise Laissa croître son cancer mais sans qu’il me le dise Que te dire encore de Nabil et de Hunde 153 Les deux autres enfants sur notre table ronde Le premier s’esquiva vers la France maternelle Et y fit une carrière aux affaires culturelles Il épousa Michelle la fille de l’Alsace 154 Beaucoup de circonstances lui ravirent la place Qu’il avait patiemment dedans son cœur rempli Leur divorce deviendra comme un fait accompli. Caroline ni Sophie ni même Jean Nicolas 155 N’arrivèrent à freiner le malheureux trépas De cette union divine ni même la tumeur Qui remplis le cerveau de Michelle ni sa mort L’argent qu’elle leur laissa tomba au bon moment 156 Permis à ses enfants d’oublier leur tourment Tranquillisa Nabil qui traversait l’impasse De l’argent investi qui ne laissa de trace Hunde pour sa part navigua mer tranquille 157 Epousa en Amine un être fort Gentile Trouva mieux pour ses dons l’atmosphère canadienne Même si le Banna pouvait lui faire une scène Les qualités de maitre acquis du paternel 158 Lui permirent désormais de ne penser qu’a elle Sans travail son mari était vraiment morose Et son foi en souffrit et forma une cirrhose Celle si transformée en hépatome malin 159 Tua en quatre années ce pauvre damasquin Hunde porta son deuil en femme responsable Et parti au Brésil en être inconsolable Ses deux filles lui donnèrent de beaux petits enfants 160 Et remplirent sa vie dans tous ses beaux instants Le pinceau rempli d’autres et tous les murs aussi Portent de l’art Hundique ce qui est réussi Que veux-tu et de quoi faut-il que je raconte 161 Mes souvenirs se poussent mon enthousiasme monte Milles pensées milles images dans ma tête se côtoient Je veux tout te décrire et te dire a la fois. Tout cela et milles choses, résultats naturels 162 De ton si bref passage, expériences mutuelles, Amour de son prochain, héritage commun. Qui dit les chromosomes, qui dit tous ces lointains Qui viennent nous unir d’un beau lien sans pareil 163 Qu’une soixantaine d’année d’un si profond sommeil Ne put en entamer ni vigueur ni prestance Lui laissant a jamais perpétuelle présence J’ai oublie plusieurs je suis maintenant sure 164 Mais je me suis laissé vaguer à grande allure Sur les thèmes que tu fis en nos âmes resurgir Que je ne cesse de lire et encore de relire L’histoire de cette famille inscrite dans nos cœurs 165 Que manquait quelques points sur ton frère sur ta sœur Sur ta part de famille sur des choses non connus Que ta seule mémoire portait le contenu Tu fis naturellement connaissance des nouveaux 166 Eléments qui naquirent et de nos jouvenceaux Que se soit par surcroît ou parfois par alliance Consolider les liens nécessite leurs présences Tu rencontras Dounia Lara Zeina Karim 167 Tu rencontras Kamil Norma et leur Salim May qui était bien loin ainsi qu’Abdel Karim Qui porte des Rostom ce prénom si intime Des amis d’Anastase ce Cheikh était Spécial 168 Elégant et farouche généreux et jovial Présidant sa famille dans son fief de Hama Ne laissait une épouse sans qu’il ne l’entama Généreux avec grâce dernier des grands seigneurs 169 Que la mode changeante les poussait aux malheurs Il vint jusqu'à Damas en neuf cent quarante sept Voir le Murched pendu tarbouche sur la tête Akram et son savoir en mécanique de terre 170 Pour le Rial Saoudite il quitta toutes ses terres De Hama et du Ghab laissant ses caisses remplies Dans les mains de maman madame Eva Shoughri Celle si avait l’astuce de ne point faire sortir 171 De l’argent qui rentrait que ce que on lui tire Besogne difficile on se dit parmi nous Jamais a mémoire d’homme on ne vis un seul sou Diabétique de surcroit et fort hypertendue 172 Désagréable de grés la langue bien fendue Elle représente pour May au demeurant grand Dame Le Satan en personne pestiférant les âmes Mais elle garde comme elle sait les apparences sauves 173 Quitte a trouver l’astuce pour d’elle qu’elle se sauve Un jour au Canada des autres a Damas A Djeddah ou bien Nice et même aux Bahamas Durant tous ces voyages accompagnes du monde 174 D’expatries syriens en fuite de leur monde Akram toujours muni de son Chivas Régal Déroute la grenouille en plus du code pénal Qui dit en saoudien que pour vider un verre 175 Tu seras châtié de nonante coups de fer Ils s’en foutte les syrien du royaume wahhabite Et aux moutwiines ils ne montrent que leur bite Son défunt père Hikmat l’héritier du grand Cheikh 176 Agrandit ses domaines irrita d’autres cheikhs Son compte fut réglé lorsqu’il poussa trop loin Son corps plein de balles jeté sur le chemin Akram porta ce nom. Et vint à la hauteur 177 De son père et grand père tous les deux grands seigneurs Se compare aisément aux largesses du cheikh Il mène la grande vie sans ce titre de cheikh Son ardeur au travail ses méthodes modernes 178 Poussent ses compétiteurs à des rangs subalternes Rotatoires perforeuses laboratoires physiques Partout en Arabie vous flattent ses techniques Sa jolie fille Rouba épouse Hani Massoud 179 Eurent une fille : Tala et un autre mouloud On l’appela Rami par défaut de Raymond Du défunt grand papa qui ne sonne pas bon Tu manquas toutefois et Hikmat et Alia 180 Les autres benjamins que May nous enfanta. Tous les deux on déjà former leur propre famille La seconde accoucha Paul. le premier une fille. Camille mon cher frère commença ses études 181 A l’école de génie mais la trouva trop rude L’architecture lui plu il passa aux Beaux Arts Pour avoir son diplôme l’AUB fut son Dar Il épousa Norma la fille de Rodolphe 182 Du clan de Beite Khlat qui ne jouent pas au golfe Ni d’ailleurs il est clair à aucuns autres jeux Les bucheurs les sérieux on les trouvent parmi eux Norma est benjamine attachée à son père 183 Il était lui aussi de sa Norma très fier Il bénit leur union en toute bienveillance Et ouvrit a ce couple les portes de la chance Apres un bref détour dans « les pays arabes » 184 Ils rentrèrent au Liban ne parlant que l’arabe Très vite l’atmosphère aidant le jeune couple Adoptèrent le français qu’ils trouvèrent plus souple C’est en quatre-vingt huit et essais négatifs 185 Qu’ils décidèrent de prendre un enfant adoptif Leur chance leur sourit la guerre venait de clore Ils emmenèrent Salim en lui ouvrant le door Salim fit leur bonheur et grandi en bel homme 186 A qui le confond bien sans pour cela qu’on nomme Lequel des ces acteurs du cinéma mondial Est-il le vrai sosie on avait trop de mal Il choisit par malheur le camp déficitaire 187 Des quatorze marsistes dont il en reste fier Un peu de cette sagesse dont l’âge vous couronne Et finit quatorze mars. Que d’autres cloches sonnent Camille cet architecte aux talents demandées 188 A beaucoup de syriens il fut recommandé Ses constructions sont la ou l’art et la science Vous attrapent les yeux par leur belle cadence Norma fut une belle et durable addition 189 A notre grande famille. Brisa la tradition En ouvrant du commerce, deux Massifs en même temps Qui lui firent rentrer énormément d’argent Cette histoire commença par grand père Nicolas 190 Je vais vous raconter cet autre Nicolas Il est ne a Damas le dernier jour d’Aout Déjà il était gros ce qui fut un atout Cette deuxième guerre prenait donc son tournant 191 Le gain de l’Allemagne n’était plus évident Les parents cherchaient fort pour nourrir leurs familles les enfants mal nourris les personnes en béquilles Furent monnaie courante. Yvonne toute souriante 192 Trouva mes cinq kilos d’une âme bienveillante Elle faisait de moi devant sa belle famille Le meilleur des garçons l’autre ayant une fille Compétition narquoise resta toute la vie 193 De Suzanne et d’Yvonne avec ce qui en sui. Ses études semblables a tous les autres élèves Prirent des hauts prirent des bas sans jamais qu’on en crève Ce qui était spécial dans cet enfant fripon 194 Fut sans doute la force de l’imagination Tout chez lui était risque bordant la catastrophe De la chute d’étages aux jeux en apostrophe Aux membres brisés ou au frère qu’on fusille 195 Aux mauvais jeux de mains aux rires de la famille Devant la vraie impasse ses parents décidèrent De le mettre pour de bon à l’école pensionnaire Cette décision pour lui sera miraculeuse 196 Bien qu’elle comporta quelques périodes creuses Elle en fit du fiston un homme sur de lui Qui deviendra Docteur comme il avait promis Il épousa Dunia la fille des Farah 197 Et passa avec elle une vie de marah Ils eurent trois enfants Lara madame Rezko Le médecin Karim et Zenia Jirbako Dounia aux yeux d’émeraude bascula tous ses murs 198 Qu’il bâti pour stopper les essaies de capture Que les filles prétendant à attraper son cœur L’assaillaient constamment pour qu’il devienne leur Assi sur le balcon du gite paternel 199 Elie Kardous m’attrape le cœur tourne vers elle Demande de l’argent me die-il tout de Gaud Avant que l’hyménée ne surcharge ton fardeau Non lui dis-je soudain mes pensées réveillés 200 Seulement ses beaux yeux qui m’ont émerveillé De l’argent nous feront Dieu nous viendra en aide Ils diront que Nicolas et un homme self made Le temps démontrera la justesse de mes vue 201 Le travail acharne et tous ces livres lus Nous permirent de passer une vie convenable Et eûmes en récompense l’héritage équitable Des frères de Laurence et même de sa sœur 202 Qui restèrent sans enfants et nous firent des leurs L’argent distribue en des parts bien égales Rendit Dounia très riche en des termes banals La fille d’Ibrahim et de Laurence Masri 203 Des Farah elle avait ce qui était sans prix L’esprit mathématique et ce regard hautin Née le premier jour de l’an cinquante et un Elle prix des Masri cette beauté durable 204 Qu’elle garde maintenant et dont je suis affable Je l’ai vu un beau soir a l’hôtel de Bloudane Dansant un air Tango sur la piste platane J’ai tapé gentiment sur l’épaule du jeune homme 205 « Excuse me danse » je dis, restes si tu es homme Ce cavalier plus jeune s’esquiva sans mot dire Les forces inégales affirmèrent leur empire Les choses après ce soir prirent un trajet rapide 206 Le jour de mon diplôme elle me servit de guide Anastase la voyant ainsi que toutes mes tantes En tombèrent amoureux. Ils dirent a quoi l’attente Epouses la mon fils je vois dans ses beaux yeux 207 Un signe positif qui nous tombe des cieux Ce fut fait le trente aout mille neuf cent soixante dix Quarante ans très bientôt de vie aux paradis Les noces a Bloudane rassemblèrent ceux qu’on aime 208 Tous y mirent la main de cœur sans stratagème Dépensant peu d’argent mais beaucoup de leur gout En firent un mariage digne du Manitou Courson nous conseilla pour le voyage de noce 209 Les plages helléniques et l’ile de Mykonos Ce bon prof de calcul un gendre de la Grèce Comprit qu’en orthodoxe j’y trouverai bonne messe Puis commença la lutte pour gagner notre vie 210 Pour éduquer enfants blanches furent nos nuits A mes cotés Dounia dépensa sans relâche De son cœur de son corps pour bien remplir sa tache Même maintenant la responsabilité 211 Reste pour sa famille sa meilleure qualité Et cinq petits enfant nous avons aujourd’hui David Maria Mariella Georges Julie Mou ahab mnel ibn illa ibnel ibin 212 Fut notre découverte et nous chantâmes Amin Karim enfin rentré de ses longues études Se mariera un jour mais ce sera bien rude J’ai choisi le travail avec les militaires 213 Plein temps a Moassate n’était pas mon affaire Je remis de la vie dans leur département Amygdales et cloisons, définitivement Passèrent au second rang, et on vit désormais 214 Les méthodes nouvelles, remplacer a jamais, Ce que firent Ayoubi, son ami Mouhanna Et Affane, qui me dirent inchallah tethanna Ils ne voulaient pas mieux pour s’esquiver très tôt, 215 Débarras de travail par ce bel louveteau Ils me laissaient mains libres mais riaient tous de bas De faire en moi la tète, aux gens d’un peu plus bas. Compétition bien rude régnait bien âprement. 216 Les militaires manquaient de meilleur armement. Avec moi agressif et très peu politique, Devinrent compétitif et perdirent l’angélique Visage qu’ils affichaient par défaut de substance 217 Lorsque leurs voix restaient muettes en conférence Leur directeur en chef le général Azmeh Se levait à moi seul afin de me charmer Il m’envoya plus tard à l’hôpital Techrine 218 Pour que dorénavant seule la science domine Je lui su grés et pu, comme il le désirait Organiser des cours et faire des congres De ceux la je pus en l’espace de dix ans 219 Mettre sur pied plusieurs sans manque de prétendants La France et l’Allemagne, même les soviétiques Les bulgares les anglais nous prêchaient leurs techniques Avec sur notre barre le docteur Zougheiby 220 Tichrine devint le phare de laryngologie. L’otologie autant que la rhinologie Bénéficiaires de même aux dépends de l’autrui General Moustapha de la famille Tlass 221 Pour ma retraite opta comme je laissais ma place A ces générations formées sous mon égide De décorer mes faits d’une médaille splendide Ce fut fait en décembre en l’année deux mille deux 222 Avec Elie Farah et l’autre valeureux Docteur Issam Chabane. L’un pour l’œil l’autre des dents Spécialistes civils qui servirent consciemment La France trouva aussi par la bonne entremise 223 De l’ami Laradji, qu’à mon être fut remise La médaille d’officier des palmes académiques Qui fit mon grand bonheur, surtout par sa rubrique Merci donc Cher Elie et aimable cousin 224 Que le bon Dieu te garde avec tous ses Bons Saints Voici donc terminée l’histoire de la famille Elle serait banale si tout le monde brille Tu trouveras bien plus pour éteindre ta soif 225 Dans les pages décrivant les chapeaux dont se coiffe Chaque un et chaque fait et même tous les lieux Mentionnés en texte. Qui peut te dire mieux ? |